Disponibilité : niveau insuffisant pour garantir la transformation digitale
82% des entreprises déplorent l’écart entre les attentes des utilisateurs en termes de disponibilité et la capacité des services informatiques à y répondre.
Pour deux entreprises sur trois, les temps d’arrêt non programmés freinent leurs initiatives de transformation digitale, a chiffré Veeam Software. L’écart de disponibilité (écart entre les attentes des utilisateurs en termes de disponibilité des services ou systèmes et la capacité de l’informatique à y répondre) pénalise donc l’innovation : 82% des entreprises le déplorent.
L’impact n’est pas seulement financier. Les temps d’arrêt et les pertes de données exposent aussi publiquement les entreprises, sans que le préjudice puisse facilement être mesuré. L’étude montre que près de la moitié des entreprises constatent une perte de confiance de leurs clients et 40% déplorent un préjudice sur l’intégrité de la marque, avec des répercussions sur la réputation et la rétention des clients. Concernant les implications internes, un tiers des entreprises sondées ont constaté une perte de confiance des salariés et, pour 28%, une réaffectation des ressources de projets pour «faire le grand nettoyage».
77% des entreprises constatent ce que Veeam appelle un écart de protection (le seuil de tolérance d’une entreprise concernant la perte de données causée par l’incapacité des services IT à protéger les données suffisamment fréquemment), leurs attentes en termes de disponibilité n’étant jamais comblées du fait du nombre insuffisant de mécanismes et de règles de protection. Alors que les entreprises indiquent ne pas pouvoir tolérer plus de 72 minutes par an de perte de données dans le contexte d’applications à «haute priorité», Veeam a pu constater que les entreprises sondées subissent en réalité 127 minutes de perte de données, soit un écart de près d’une heure…