Mettre en oeuvre une informatique plus respectueuse des ressources environnementales s’inscrit lentement dans l’agenda des entreprises.

Tendre vers une informatique durable, plus respectueuse des ressources sociales, économiques et environnementales… L’ambition serait bel et bien là, estime IDG à l’issue d’une enquête pour Google. Mais l’objectif s’inscrit lentement dans l’agenda des entreprises…

Durable, une priorité ou un indicateur de performance pour 90% des répondants; 67% déclarent que leur organisation a fixé des objectifs à atteindre dans ce domaine, une tendance plus nette dans le domaine du data center que dans les applications.

La crise sanitaire aurait été un révélateur, estime IDG. Voire un accélérateur. 27 % des répondants ont lancé ou accéléré des initiatives de développement durable au cours de l’année écoulée. Seulement 14 % des initiatives de développement durable ont été retardées ou annulées.

Une marge de progression encore importante

«En plus d’économies d’échelle réalisées grâce à la migration vers des centres de données basés sur le cloud, les responsables IT peuvent réduire la consommation d’énergie en tirant parti de nouvelles plateformes plus économes», commente Google.

Malgré tout, les organisations qui connaissent l’impact environnemental de leurs opérations IT sont encore minoritaires. A peine 43 % ! Par ailleurs, 89 % des sociétés étudiées recyclent moins de 10 % de leur matériel informatique. La marge de progression est donc importante.

Satisfaction des clients… et réduction d’impôts

Pourtant, la démarche peut être rentable. Selon un rapport récent du Capgemini Research Institute, 61 % des entreprises ayant établi une feuille de route complète pour accélérer la mise en œuvre de l’informatique durable ont amélioré leurs résultats ESG (Environmental, Social, and Governance), 56 % ont vu la satisfaction de leurs clients augmenter et 44 % ont réalisé des économies d’impôts. En outre, les entreprises qui ont déjà mis à l’échelle des cas d’usage d’informatique durable ont réalisé des économies de coûts de 12 % en moyenne.