DXC.be 2.0… DXC Technology fait sa révolution !
DXC.be 1.0, DXC.be 2.0… Tout en emmenant ses clients à réaliser leur transformation digitale, DXC Technology Belgium fait sa propre révolution.
La fusion de CSC et de la filiale Services de HPE pour former DXC Technology remonte à avril 2017. L’ambition, alors, était de créer un groupe leader de la transformation digitale. «Concrètement, plutôt qu’accompagner ses clients dans cette démarche, comme d’autres le font, DXC Technology s’engage pleinement, assumant la responsabilité totale du projet», nuance d’emblée Philippe Jaeken, Managing Director Belgium & Luxembourg, DXC Technology.
L’accueil fut très positif. D’emblée, l’entreprise de Mechelen a ressenti chez ses clients beaucoup d’attente -exprimée ou pas, d’ailleurs. Tous attendaient un véritable engagement dans cette révolution digitale. Et donc, pour DXC Technology, la nécessité de voir plus loin que les services proposés jusqu’alors, dont l’outsourcing sur de longues périodes. La question n’était plus de gérer, mais d’imaginer de nouveaux modèles et les déployer.
En soi, face au changement, DXC Technology est une entreprise comme les autres. Tout en arrivant sur le marché, forts d’une double expérience, il lui fallait aussi se remettre en question… «La transformation digitale nécessite au moins autant de changement dans la façon dont les entreprises perçoivent leurs clients, leurs produits et leurs marchés que d’innovation technologique, estime Philippe Jaeken. Ce qui signifie aussi que nous ne pouvions plus nous contenter de délivrer de la technologie ! Désormais, toute entreprise doit continuellement évaluer et améliorer la manière dont les personnes, les processus et la technologie travaillent ensemble pour assurer son succès continu.»
Un seul interlocuteur, engagé et pleinement responsable
DXC Technology Belgium avait deux cultures différentes à marier, ce qui n’est jamais aisé. Et, surtout, il lui fallait aller vite en besogne afin de ne pas manquer les opportunités du marché, ne pas décevoir des clients demandeurs. «Compte tenu de notre spécificité organisationnelle, plutôt qu’imposer un modèle figé, le board m’a laissé carte blanche. Le projet DXC.be 1.0 était né !»
La priorité a été de définir une offre solide, rationnelle et rapidement disponible. Dans les faits, il s’agissait de rationaliser et d’industrialiser davantage l’offre de deux équipes aux approches différentes. «Alors que, sur le plan technologique, CSC se voulait agnostique, nous avons identifié un certain nombre de partenaires de premier plan, dont des acteurs comme AWS, Dynatrace ou ServiceNow pour ne citer qu’eux, énumère Philippe Jaeken. Et nous avons décidé de travailler ensemble, en veillant à nous différencier vis-à-vis de la concurrence. Pratiquement, pour nos clients, nous maintenons le leadership; ils n’ont donc qu’un seul interlocuteur, engagé et pleinement responsable.»
Quant à la proposition commerciale, elle repose sur les offres digitales du partenaire PwC. Elle est contenue dans neuf offres transversales, comme le Cloud, le DevOps ou le Workspace, par exemple. La valeur vient des API qui facilitent les nouveaux développements en s’appuyant sur une application existante; elles peuvent prendre différentes formes, du service web permettant d’accéder aux fonctionnalités d’un site à la bibliothèque logicielle qui permettra d’intégrer un logiciel dans un nouveau développement. Ce sont autant d’accélérateurs !
Spécialistes, clients et étudiants
En termes de structure, DXC Technology Belgium s’est inspirée du modèle Spotify qui, pour produire à plus grande échelle sans perdre en agilité, préconise une organisation en petites équipes -les fameux «squads»– composés d’une poignée de personnes. Un squad est responsable du développement d’un projet de A à Z; un squad développe, teste et déploie ses solutions de manière autonome sans en référer à la direction. «En favorisant l’autonomie, nous voulions nous affranchir des rigidités hiérarchiques énergivores et, surtout, motiver les collaborateurs, note Philippe Jaeken. Ces équipes -une douzaine aujourd’hui- décident de ce qu’elles doivent développer pour répondre à un problème, comment le développer et agir rapidement en conséquence.»
Tout comme le London Innovation Centre a été lancé en juin dernier, un environnement collaboratif s’appuyant sur l’expérience mondiale de l’entreprise dans le domaine de la transformation numérique, DXC Technology entretient, localement, des relations étroites avec nombre de start-up. L’idée n’est pas de les acquérir, mais d’intégrer leur expertise dans les projets. Pour le client, les risques sont réduits : en tant qu’interlocuteur unique, c’est toujours DXC Technology qui assure la pleine responsabilité du projet.
Des équipes se sont constituées naturellement, chacun apportant son expérience. Plutôt qu’imposer, DXC Technology a misé sur le volontariat. «L’ambition, dans un premier temps, n’a pas été de généraliser ce modèle, mais de l’expérimenter. Et, aussi, d’y associer nos clients. Depuis peu, nous avons étendu le cercle en incluant des étudiants, issus d’universités avec lesquelles nous collaborons. Cette alliance fonctionne très bien, chacun apportant son expérience et sa vision.»
Que du changement !
Deux recrutements majeurs -Chris Van der Auwera et Luc Vanbecelaere- ont renforcé cette stratégie. Chris, aujourd’hui Practice Partner Consulting pour le secteur public, a une grande expérience en gestion du changement et en élaboration des politiques, qu’il a acquise, entre autres, en tant que chef de cabinet au ministère de la Défense, en charge de la fonction publique. Auparavant, Chris avait également eu sa propre start-up technologique, après avoir guidé des organisations à travers leur processus de transformation. Presque simultanément, Luc Vanbecelaere a rejoint DXC en tant que Digital General Manager pour le gouvernement flamand. Après avoir été Sales Director chez Nortel, Luc s’est bâti une carrière chez Cisco Systems. Plus récemment, Luc a travaillé pour le fournisseur de services IT Cronos et la multinationale chinoise Huawei. Tous deux croient en un écosystème end-to-end.
«Que ce soit dans le secteur public ou le secteur privé, la révolution digitale a accéléré le rythme du changement à un point tel qu’il n’y a… que du changement, observe Philippe Jaeken. Pour les décideurs informatiques et professionnels, cela signifie que rien n’est jamais achevé. Une grande institution publique nous questionnait récemment sur la façon de communiquer et interagir avec les citoyens. Les outils qu’elle utilise sont-ils encore pertinents ? Doit-elle favoriser le multicanal ? Et comment ? En soi, ce sont des questions plus stratégiques et organisationnelles que technologiques, mais fondamentales dans ce monde qui bouge.»
Et maintenant, place au DXC.be 2.0 !
Il y aura toujours de nouvelles stratégies à formuler et à mettre en place. L’expression clé est «évaluer et améliorer en permanence». En cela, la transformation digitale n’est pas une destination, mais un état d’esprit, un état d’être. «De là, l’importance d’avancer main dans la main -nous et les clients. De s’entendre sur les changements. Et s’assurer qu’ils sont acceptés et gérés. Un changement non géré ou mal géré n’entraînera que le chaos, voire une catastrophe.»
Le DXC.be 2.0 -une généralisation du concept- est fin prêt. C’est toute l’entreprise, qui compte tout de même 1.200 collaborateurs, qui va fonctionner sur ce modèle agile. «Nos équipes sont motivées, nous accueillons d’ailleurs de nombreuses candidatures spontanées; des personnes compétences désireuses de nous rejoindre. C’est la preuve, outre nos bons résultats, de la pertinence de notre vision, de notre approche du marché», conclut Philippe Jaeken. Quant aux projets, certains sont véritablement disruptifs. Ainsi, le basculement de la Communauté flamande sur AWS et Azure, avec l’intégration de Dynatrace et ServiceNow. Qui, voici quelques mois à peine, aurait seulement imaginé un tel shift ?
Ces articles parle de "Data Center"
Infrastructure, Servers, Network, Storage