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e-Administration, les exigences d’une accélération
Accélération de la distribution, de la prestation et de l’accès aux services d’e-Administration. La pandémie est passée par là. Mendix, filiale de Siemens, fait le point.
L’équivalent de 10 ans de déploiements auraient été réalisés en 8 mois, assure l’association CIO. Une accélération considérable de la numérisation des administrations publiques et collectivités locales, confirme Mendix, filiale de Siemens. Les tendances liées à la pandémie et le progrès technologique transforment radicalement la distribution, la prestation et l’accès à des services d’administration en ligne pour le secteur public.
L’enquête réalisée par Mendix montre une multiplication rapide -liée à la demande accrue en matière de solutions cloud de nouvelle génération, d’intelligence artificielle, d’internet des objets, de connectivité 5G et d’hyperautomatisation- des scénarios où les organismes nationaux, régionaux et locaux gagneraient à numériser leurs services et processus de planification. Cependant, les analystes citent également les besoins bien connus de supervision, de budgétisation et d’approvisionnement du secteur public comme frein potentiel à des transformations rapides.
L’e-administration pour répondre aux futurs besoins et aux attentes croissantes
Face à ces problématiques, l’utilisation d’une plateforme low-code de développement associée à un écosystème solide s’est révélée inestimable pour les organismes du secteur public chargés de révolutionner les services d’administration en ligne et les faire entrer dans une nouvelle ère.
« Pendant la pandémie, nos clients du service public ont développé des solutions digitales innovantes adoptées par une grande variété de législateurs et d’organismes, indique Mark Smitham, Regional Lead of Public Sector, Mendix. Désormais, il n’est plus possible de faire machine arrière. Les administrations publiques sont tenues de prendre des décisions rapidement. D’offrir, aussi, une valeur ajoutée en temps réel. Plus question de fonctionner de façon réactive. Dans le monde complexe et instable d’aujourd’hui, le service public doit tirer parti des nouvelles technologies pour soutenir la collaboration entre autorités compétentes et interagir avec les citoyens. »
Des services digitaux multipliés par 3 d’ici l’an prochain
Selon Gartner, 60% des organismes du secteur public du monde entier s’attendent à tripler leurs services numériques destinés aux citoyens d’ici 2023. Ce qui suppose un remplacement de nombre d’infrastructures. Toujours selon le même cabinet, l’usage de solutions numériques modulaires, adaptées et réutilisables permettrait d’accélérer le mouvement. C’est là une nécessité.
La prochaine étape sera de mettre en place des infrastructures publiques hyperconnectées. La latence ultra faible promise depuis longtemps par la 5G, censée interconnecter un nombre massif de capteurs, sera l’ingrédient essentiel pour transformer le rêve de la prise de décisions en temps réel à grande échelle en réalité pour le service public. « Cette technologie changera la donne et permettra de concrétiser les promesses de la ville intelligente », précise Mark Smitham.
Security by Design, nécessairement
Compte tenu du niveau actuel de la menace, le renforcement de la sécurité, la protection des données et la fiabilité des interactions avec l’écosystème numérique des administrations en ligne sont une priorité pour les responsables du service public. Même les transactions publiques les plus insignifiantes pourraient présenter des risques au niveau financier et pour la réputation des entités mal protégées. « Alors qu’elle passait au second plan, la sécurité doit désormais être intégrée aux systèmes, infrastructures et standards de mise en œuvre. »
Le service public se doit donc d’examiner les plateformes de développement afin de vérifier leurs capacités de gouvernance, de contrôle et de supervision des activités de l’ensemble des applications. Et donc de s’orienter vers les prestataires affichant les niveaux de certification et d’accréditation tierces les plus élevés, à l’image des normes ISO.
Une seule clé pour accéder en toute sécurité à tous les services
Prochaine étape : fournir une « preuve d’identité » numérique précise permettant de profiter pleinement des services de l’e-administration, afin de les rendre plus accessibles tout en réduisant les coûts. Ces deux défis sont intimement liés. Tout d’abord, le grand public doit se fier aux modes de collecte, de stockage, de protection et de contrôle des accès aux informations sensibles (données fiscales et de santé, versements de prestations sociales, certifications, licences, etc.). Parallèlement, les organismes du service public doivent trouver une solution pour partager et valider des identifiants entre eux, afin de créer ce que les chercheurs appellent des « écosystèmes d’identité numérique ».
Trois pays de l’Union européenne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Estonie, ont mis en place un nouveau service d’identification unique permettant de valider l’utilisation de services numériques par les citoyens, quel que soit leur emplacement, souligne encore Mendix.