Quatrième plus grand transporteur en Europe, 61 millions de billets vendus par an… mais petite équipe IT et infrastructure réduite. Par choix. easyJet externalise de plus en plus. Mais pas tout. Et sans renier ce qui a été réalisé. Là où, en moyenne, les compagnies aériennes investissent 2% de leur revenus dans l’infrastructure IT, EasyJet n’en dépense que 0,5%. Difficile, dans ces conditions, de répondre aux défis du moment. En l’occurence le développement d’une nouvelle plate-forme de réservation. La compagnie low cost voulait mettre en place un service d’attribution de sièges la demande.
Tout redévelopper en partant d’une page blanche ? Trop cher !Développé voici plusieurs années, le système de réservation a nécessité trop de ressources. En même temps, il aurait fallu que la compagnie investisse dans des infrastructures supplémentaires. Seule solution : dissocier le service dédié à ces sièges du système central de réservation et l’héberger sur un service cloud, évolutif et résilient. Et, ainsi, éviter le problème de latence des pics d’activité inhérents à la nature de l’activité.
Si easyJet avait déjà testé d’autres plates-formes de cloud public, elle a retenu Microsoft Azure pour son approche hybride. «Nous avons passé des années à développer notre système de réservation. Via le cloud, nous le mettons à jour à travers des fonctions nouvelles dans le cloud», commente Bert Craven, Enterprise Architect, easyJet.
Bref, au lieu d’abandonner son système d’information interne, qui reste générateur de valeur, easyJet a placé les nouvelles fonctions dans le cloud et les a associées à son infrastructure interne. «Cette stratégie qui consiste à concentrer les investissements cloud dans des secteurs qui font vraiment la différence en termes de résultats est la clé du succès du cloud», soutient Bert Craven.
Aujourd’hui, la page de réservation des vols d’easyJet intègre trois technologies différentes. La première, motorisée par les serveurs web de la compagnie, permet aux clients d’entrer leur date de départ et d’arrivée ainsi que leur destination pour la réservation de vols. La seconde, qui présente les données sur les horaires ainsi que la sélection des vols les moins chers, est supportée par le système de réservation, situé dans un datacenter séparé. La dernière application, qui affiche un schéma de l’appareil sur lequel les clients peuvent choisir leur siège, est entièrement hébergée sur Microsoft Azure. Tout se tient. Et, pour les utilisateurs, tout est transparent.
La compagnie a encore renforcé son système de réservation avec une app (sous Windows 8) pour smartphones et tablettes. Egalement hébergée sur Azure, FlightTracker fournit des informations de vol en temps réel. easyJet gère également son infrastructure sur site avec System Center 2012 et prévoit l’extension de la solution à Azure.
