Belle progression d’Econocom au cours du premier semestre 2016. En particulier en Belgique et au Luxembourg, entité dirigée par Bruno Ronsse depuis tout juste un an.
Econocom peut faire la fine bouche : chiffre d’affaires en croissance de 8%, dont 5,1% en organique. Au premier semestre 2016, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1 212 millions EUR, contre 1 122 millions sur la même période en 2015. Croissance aussi du résultat opérationnel : 23%. Et du résultat net, qui s’envole littéralement : 31%. Bruno Ronsse, Country Manager, Econocom BeLux, y voit la pertinence de son positionnement marché et de son modèle d’organisation original -la fameuse galaxie Econocom formée de la planète autour de laquelle gravitent des satellites répond en tous points à la demande croissante des entreprises pour des solutions métiers pragmatiques, innovantes et facturées à l’usage. «Vraiment, notre stratégie au coeur de la transformation digitale porte ses fruits !»
Dans un paysage à tout le moins contrasté, Econocom fait figure de modèle. Ainsi, ses satellites (sociétés détenues majoritairement par le groupe) ont contribué à hauteur de 96 millions EUR au chiffre d’affaires consolidé sur la période et… à plus des deux tiers de la croissance de l’activité ! «Notre modèle d’acquisition a fait ses preuves. Et s’il a initialement profité aux filiales française et espagnole, nous étudions pour le moment divers dossiers tant en Belgique qu’au Luxembourg, et cela dans des domaines tels que la mobilité, la sécurité et l’internet. Patience…»
Le marché suit, confiant
Le groupe a les moyens de ses ambitions. «Notre rentabilité progresse deux fois plus vite que le chiffre d’affaires et la dette est sous contrôle, poursuit Bruno Ronsse. L’action a progressé de 40% depuis le début de l’année, ce qui -dans le contexte économique actuel- est unique dans le secteur. Le marché nous suit, confiant !» Un exemple parmi d’autres : la reconduction (6 ans) du contrat à la STIB sur base d’une nouvelle offre, réellement innovante.
Belle reconnaissance, en particulier, pour Bruno Ronsse, à la tête de l’entité belgo-luxembourgeoise depuis le 1er septembre 2015 et pour la nouvelle équipe de direction qu’il a mise en place. A nouvelle équipe, nouvelle organisation -plus en phase avec le marché. Les résultats ont suivi, avec un saut de la rentabilité. «Dans un domaine tel que l’infrastructure, partout sous haute pression, nous avons atteint nos objectifs annuels à mi-exercice ! Quant à nos offres multi-métiers -incluant produits, services et financement-, elles ont connu une croissance de 23%, à comparer à notre croissance organique de 5%…»
Econocom, Cloud Services Broker
L’entité BeLux, à la peine ces dernières années, a retrouvé des couleurs. «La stratégie groupe nous va bien, nous l’avons rapidement intégrée. Y compris dans notre organisation. Nous venons ainsi d’engager, en plus de nos agents, une vingtaine de commerciaux. Ce n’est pas une remise en question de notre modèle commercial d’antan, mais une façon de coller au près aux besoins du marché. Nos clients ne sont pas les seuls à se ‘transformer’, nous aussi. C’est dans cet esprit que nous avons investi 2 millions EUR dans nos bâtiments de Bruxelles : open space, outils collaboratifs, écrans tactiles… pour être au top !»
Succès, aussi, de l’offre de cloud privé -disponible en Belgique et au Luxembourg depuis ce début d’année. Dans ce contexte, Econocom se positionne comme un CSB (Cloud Services Broker) de confiance. Par CSB, il faut entendre l’agrégation de services, l’intégration de services et le paramétrage de services. Soit un rôle de conseil, d’agrégateur et de support. Les services ? Dans trois domaines : colocation on premise, cloud privé au départ des trois pays et cloud public via une compétence Azure (certifiée Microsoft, Gold Partner Plateform Cloud).
Et comme la transformation digitale touche tous les marchés, Econocom étend son champ d’action. Déjà bien implanté dans la santé, voici que le groupe aborde le retail -proposant notamment des solutions de Digital Signage, mais aussi via l’IoT (Internet of Things), comme d’ailleurs dans l’industrie. La transformation digitale n’en est qu’à ses débuts !