30% des organisations au Benelux indiquent ne consacrer aucun budget au cloud computing, contre une moyenne mondiale de 9%. Cette différence significative, analyse KPMG, s’expliquerait par le fait que nos entreprises associent les services de cloud computing à des risques plus élevés en termes de localisation des données, de sécurité et de vie privée. Pour Econocom, ce constat est une… aubaine. «Notre marché est en retard, c’est une évidence, constate Ronald Grunewald, Director Managed Services. C’est aussi une formidable opportunité dès que nous aurons levé ces derniers doutes. Et c’est en bonne voie. Dans notre plan stratégique Mutation 2013-2017, le cloud occupe une place prépondérante. C’est pour nous le vecteur de changement de la transformation digitale de nos clients.»

Selon Erik De Nert, Cloud Architect, Econocom, la question n’est plus de savoir s’il faut aller dans le cloud ou pas, mais comment y aller et à quel rythme. «C’est tout l’enjeu du ‘Build’, domaine où Econocom a toujours excellé. Nous accompagnons les entreprises dans leur migration vers le cloud, sachant que la finalité n’est pas le cloud pour le cloud, mais l’apport pour le business en termes d’agilité et d’efficacité. Aussi, mieux vaut parler de transition. Celle-ci variera d’une entreprise à l’autre, en fonction notamment de critères tels que le niveau de virtualisation ou, au niveau business, de leurs contraintes réglementaires.»

Nombre d’organisations sont venues au cloud via des solutions de backup et de DRP (Disaster Recovery Plan). Ou par le CRM, Salesforce a été un précurseur. Elles regardent ensuite des solutions telles qu’Office 365, très populaire chez nous; elles songent aussi à des solutions plus spécifiques comme Microsoft Intune pour gérer la mobilité de leurs collaborateurs. «Nous voyons aussi des clients accéder à nos services d’IaaS pour mener à bien des projets délimités dans le temps, comme une opération de marketing par exemple. Bref, le cloud est protétiforme. C’est pourquoi un accompagnement s’impose.»

De fait, avant de migrer, une réflexion de fond s’impose. Il s’agit de déterminer les priorités et objectifs. Et cela pour identifier les domaines d’activité qui présentent les plus grands avantages dans le cloud, choisir les meilleures options de service et les types d’application les plus adéquats, estimer le ROI et définir les plannings.

Le passage au Private et Public Cloud, nécessite de préparer à la fois la société et l’infrastructure informatique à ce nouveau modèle d’accès aux ressources. Et là, un certain nombre d’étapes clés s’imposent : virtualiser et automatiser les systèmes existants, proposer la gestion des services et définir un catalogue de services, standardiser l’information et automatiser les services, sélectionner un projet pilote, mesurer le retour sur investissement pour étendre le modèle aux autres applications.

«Pas de migration sans transition, et pas de transition sans vision et sans stratégie, sans quoi vous êtes vite perdu et il peut vous en coûter cher, prévient Erik De Nert. Notre approche est progressive, itérative. En somme, apprendre à avancer pas après pas !»

A côté de l’offre «Build», une offre «Run». Spécialiste des Managed Services, Econocom proposait déjà une offre IaaS au départ de ses deux data centers en région bruxelloise et plusieurs en France. Extension, aujourd’hui aux services de plateformes pour permettre aux clients d’évoluer d’une façon contrôlée vers le PaaS et le SaaS ultérieurement.

Extension, aussi, du Private Cloud au Public Cloud. Des engagements ont été pris avec Microsoft autour de Office 365 et Azure. Ce faisant, Econocom pourra proposer des solutions hybrides. «Pour nos clients, nous sommes le seul interlocuteur. On se charge de tout. Ce qui permet d’avancer plus vite !»

Cette globalisation des responsabilités est d’autant plus importante que nous verrons de plus en plus d’entreprises multiplier les services en mode cloud, s’appuyer dès le départ sur le cloud pour optimiser le temps de déploiement et une commercialisation plus rapide de nouveaux services, conclut Ronald Grunewald. «Le cloud est un sérieux atout pour lancer un service sur plusieurs pays, offrant souplesse et puissance. Donc, plus d’agilité et de réactivité sur les marchés et, enfin, plus d’opportunités à saisir. Partenaire stratégique de la transformation numérique de nos clients, nous voyons le cloud comme un formidable accélérateur.»

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Selon Erik De Nert, Cloud Architect, Econocom, la question n'est plus de savoir s'il faut aller dans le cloud ou pas, mais comment y aller et à quel rythme.
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