Le développement de l’ESG passe par la tech, estime Kyndryl. Les entreprises les plus avancées l’ont bien compris. Quant aux autres…

« Les entreprises les plus avancées utilisent la technologie pour libérer tout le potentiel de l’ESG. Elles pensent au-delà de la conformité réglementaire pour exécuter et faire progresser de manière pragmatique leurs objectifs en matière de développement durable. »

Pour Faith Taylor, Global Sustainability & ESG Officer, Kyndryl, la technologie est devenue un facteur clé du succès en matière de développement durable, et son rôle ne fera que croître, notamment avec l’avènement d’outils d’IA plus sophistiqués. En attendant, le Global Sustainability Barometer publié par Kyndryl et Microsoft, révèle que si 80 % des organisations interrogées accordent une grande importance au rôle de la technologie pour atteindre leurs objectifs, seules 32 % estiment qu’elles l’utilisent pleinement dans leur organisation…

Même si les CEO et les conseils d’administration ont fait du développement durable et de la transformation numérique une priorité, ils ont besoin d’aide pour l’intégration et l’exécution de leurs programmes afin d’atteindre leurs objectifs. 61 % des organisations utilisent l’IA pour surveiller leur consommation d’énergie, mais seulement 34 % utilisent les données actuelles pour prédire la consommation d’énergie future.

Automatiser, moderniser et prioriser les processus

« Parmi les parties prenantes, les clients sont les plus ardents en faveur de politiques et de pratiques en matière de développement durable, suivis par les employés, les investisseurs et les régulateurs gouvernementaux », constate Faith Taylor. Parmi les entreprises qui mettent en œuvre le développement de l’ESG depuis plus de 10 ans, seules 24 % sont pleinement alignées sur la finance et 44 % sur la technologie.

Les pistes pour y arriver ? Automatiser, moderniser et prioriser les processus et les infrastructures durables. « L’étude montre que 52 % des répondants utilisent l’automatisation pour améliorer l’efficacité et construire des opérations durables, tandis que 48 % numérisent leurs lieux de travail pour soutenir une stratégie de travail hybride et 47 % utilisent la technologie pour réduire l’empreinte environnementale de leur organisation. Ce sont des signes intéressants… »

Première étape : créer une base de données intégrée. Soit rationaliser la gestion des données pour une prise de décision éclairée et une exécution réussie des stratégies. « Aujourd’hui, seulement 15 % des organisations ont la capacité de fournir à leurs employés des tableaux de bord de développement durable en temps réel… »

L’IA au secours des ressources internes

Faith Taylor propose de libérer l’IA pour une durabilité prédictive. Et d’étendre l’utilisation de l’IA au-delà du reporting pour inclure des analyses prédictives qui évaluent les risques de type Scope 3, prévoient la consommation d’énergie et anticipent les risques potentiels tels que les catastrophes naturelles.

« Autonomisez les employés, conseille encore Faith Taylor. L’étude a révélé que 48 % des répondants manquent de ressources dédiées ou d’une expertise interne, ce qui souligne la nécessité d’un développement supplémentaire de la main-d’œuvre. »