Data Center
Infrastructure, Servers, Network, Storage
Êtes-vous prêt pour l’hyper-automatisation ?
Place à l’hyper-automatisation ! Qu’apporte ce nouvel écosystème aux pratiques d’automatisation déjà existantes ? Explications de NSI, spécialiste du domaine.
« L’hyper-automatisation est irréversible. Tout ce qui peut et devrait être automatisé le sera », estime Gartner. Il est temps d’agir, dit en substance le cabinet. Automatisez les opérations métier pour en optimiser les performances, conseille-t-il.
Transformation numérique et automatisation vont de pair, assure Alain Wattier, General Manager, NSI. « L’efficacité est plus importante que jamais. Digitaliser le front-office est une chose, digitaliser le back-office en est une autre… souvent en retard, d’ailleurs. En tant que client, vous pouvez facilement remplir un formulaire en ligne pour demander un prêt à la consommation ou faire une réclamation d’assurance. En revanche, il faut souvent plusieurs jours avant que votre demande soit effectivement traitée, car même les tâches de base, comme la vérification de l’existence de toutes les informations, sont encore effectuées manuellement… »
La prochaine frontière des entreprises sera le développement de modèles opérationnels qui embrassent la résilience : capables de résister aux chocs et de saisir les opportunités émergentes plus rapidement et plus efficacement que celles de leurs concurrents. « Tout processus automatisable doit l’être grâce à l’apport de l’intelligence artificielle ou la robotisation, estime Jérôme Girs, Senior IT Consultant, NSI Luxembourg. Depuis la crise de la Covid-19, les entreprises sont non seulement à la recherche de gains de productivité, mais souhaitent remettre à plat leurs processus IT métiers vieillissants, coûteux à maintenir et reposant sur des briques hétérogènes. En 2021, nous avons multiplié les projets avec succès au départ de la solution IBM Cloud Pak for Business Automation, aujourd’hui la mieux positionnée dans le Magic Quadrant de Gartner. »
Vers une démarche holistique
L’hyper-automatisation s’étend à toute une gamme d’outils qui peuvent être automatisés; elle fait également référence à la sophistication de l’automatisation -découvrir, analyser, concevoir, automatiser, mesurer, monitorer, réévaluer…
Le volontarisme affiché en matière de modernisation des processus, l’approfondissement de ces démarches que les entreprises anticipent ainsi que l’alignement des objectifs des directions IT et métiers -autour de la productivité et de l’efficacité des équipes- sont autant de facteurs qui plaident pour le développement de ce qu’IDC appelle l’IPA (Intelligent Process Automation). Un domaine qui couvre tant les besoins en matière d’orchestration, d’intégration et de transformation des processus métier que ceux liés à l’automatisation de certains d’entre eux.
L’hyper-automatisation s’appuie sur la dynamique créée par la RPA (Robotic Process Automation), elle-même portée par la démocratisation de l’automatisation et de l’informatique et accélérée par l’affranchissement des travailleurs de tâches ennuyeuses et répétitives. « A bien des égards, l’hyper-automatisation est en train de redéfinir le travail, allant plus loin, estime Jérôme Girs. Elle conforte l’automatisation. Elle l’élève à un niveau encore supérieur en démontrant que la combinaison de la RPA et de technologies disruptives telles que l’AI (Artificial Intelligence), le ML (Machine Learning), le NLP (Natural Langage Processing) et, bien sûr, l’exploration des processus à travers le BPM (Business Process Management). »
Selon IDC, l’hyper-automatisation réconcilie les automatisations, souvent limitées à des tâches unitaires -notamment au travers des RPA-, avec une démarche plus holistique, portée en particulier par le BPM. Cette dernière catégorie d’outils, offrant une vue d’ensemble des processus métiers et de leurs interactions pour les optimiser et les automatiser autant que possible, est aujourd’hui déployée, en cours d’installation ou à l’étude dans nombre d’entreprises.
Plus de travail plus rapidement et mieux
« Aujourd’hui, rappelle Alain Wattier, les organisations sont confrontées à trois défis opérationnels clés. D’abord, la volatilité des demandes clients nécessitant la capacité d’évoluer rapidement vers le haut ou vers le bas. Ensuite, des industries perturbées nécessitant la création rapide de nouveaux produits et services. Enfin, des employés à distance qui ont du mal à faire leur travail réclamant de nouvelles capacités pour rester productif. »
IBM Cloud pak for Business Automation répond à ces attentes. La plate-forme fournit des applications dans des domaines clés où l’automatisation offre des avantages : contenu, flux de travail, décisions et capture. Il est possible d’utiliser n’importe lequel de ces domaines comme point d’entrée dans la plate-forme et combiner les capacités selon les besoins en fonction des problèmes auxquels l’organisation est confrontée.
La plate-forme s’appuie sur Kubernetes, logiciel d’orchestration de conteneurs d’applications open source qui facilite la configuration, le déploiement et la gestion des applications conteneurisées. Il est conçu pour aider tous les types de projets, petits et grands, améliorer la productivité des employés et offrir de meilleurs parcours clients de bout en bout tout en réduisant le fardeau de la gouvernance des contenus et des processus. Cela peut augmenter la capacité à évoluer et à faire plus de travail plus rapidement et mieux.
Plus que des outils, de nouveaux membres de l’équipe
Par exemple, Digital Worker agira en tant que membre d’une équipe dans une application de processus BPM et essaiera de traiter le travail attribué à cette équipe dans d’une manière automatisée. Il peut le faire à l’aide d’outils intelligents tels que Business Automation Content Analyzer pour extraire automatiquement les données des documents, utiliser l’un des nombreux services Watson AI pour comprendre le contexte et utiliser Operational Decision Manager pour confirmer que les garde-corps n’ont pas été violés. Une fois le traitement terminé, Digital Worker peut soit traiter automatiquement le travail, soit le remettre dans la file d’attente pour une intervention manuelle.
Autre outil, autre exemple, Workstream Services offre une nouvelle capacité pour permettre aux utilisateurs non techniques de concevoir de nouveaux flux de processus pour des tâches simples sans code tout en permettant une gouvernance complète de ce qui est en production. Workstream Services prend en charge le concept de tâches de liste de contrôle, de formulaire et d’approbation dans un flux de travail. Les définitions de workflow ont toutes un cycle de vie, de l’ébauche au test, en passant par la publication et, enfin, l’archivage. Un portail d’approbation peut être placé lors de la phase de publication pour permettre uniquement aux utilisateurs autorisés de publier de nouvelles définitions de flux de travail, permettant aux autres utilisateurs de simplement faire une demande de publication.
Jusqu’à 30 % de gains
IBM Cloud pak for Business Automation offre une expérience utilisateur unifiée pour la cohérence entre les opérations, des compétences et des actifs réutilisables que vous pouvez partager entre les applications et des services de plateforme qui génèrent des analyses et des informations avec une intelligence opérationnelle. « La plate-forme peut également coordonner ses capacités avec l’infrastructure existante, complète Jérôme Girs. Par exemple, la gestion de contenu pour les besoins de gestion de cas d’une compagnie d’assurance. Celle-ci peut inclure la recherche de fichiers pour les données pertinentes, la gestion des processus commerciaux nécessaires à la réalisation d’une réclamation et la prise de décisions basées sur les politiques de l’entreprise. »
A la clé, des gains majeurs à tous niveaux : augmentation de la productivité, rationalisation des flux de travail, suppression des tâches répétitives et donc chronophages. Ce qui ne peut que stimuler la croissance future. Toujours selon Gartner, les organisations réduiront d’ici 2024 leurs coûts opérationnels de 30 % en combinant des technologies d’hyper-automatisation à des processus opérationnels repensés. Et Alain Wattier de conclure : « Un écosystème collaboratif de technologies complémentaires et d’humains travaillant ensemble génère des résultats nettement supérieurs dans l’ensemble de l’entreprise. »
Rétroliens/Pingbacks