everis, cinq ans, spécialisée dans le customer centricity

everis emménage dans de nouveaux bureaux à Bruxelles, croissance oblige. Et entrevoit son futur autour des robots sociaux artificiels.

Sans client pas d’activité. C’est tout naturellement que everis s’est spécialisée dans le customer centricity. Avec succès. Au cours de l’année financière écoulée (1er avril 2015 – 31 mars 2016), everis a réalisé en Belgique et au Luxembourg un chiffre d’affaires de près de 39 millions EUR comparé aux 32 millions réalisés lors de l’exercice précédent (+ 20%). Récemment encore, everis a signé avec l’OTAN un important contrat de services IT pour un montant de 7,5 millions EUR prévoyant l’implémentation d’un système ERP au sein de la NCI Agency. Le projet EBA (Entreprise Business Applications) pour l’organisation transatlantique sera déployé depuis la Belgique.

Aujourd’hui, 1er février 2017, le Vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, de l’Agenda numérique, des Télécoms et de la Poste, Alexander De Croo, est venu inaugurer le nouveau bâtiment d’everis Belgium. La société de consultance spécialisée en solutions stratégiques d’affaires, en développement et maintenance d’applications et en sous-traitance existe depuis 20 ans; everis Belgium, fondée en 2011, célèbre, elle, son cinquième anniversaire.

L’entité belge, pilotée par Els Blaton, démarra par un petit contrat pour les institutions européennes, lesquelles comptent désormais parmi les principaux clients de l’entreprise, filiale du groupe NTT Data. Les efforts, aujourd’hui, sont portés sur la banque, l’assurance et l’industrie. «Pour la nouvelle année fiscale, qui débutera en mars 2017, nous prévoyons pour la Belgique et le Luxembourg une croissance de prés de 30%; nous voulons générer un chiffre d’affaires de 50 millions EUR».

Croissance rapide du chiffre d’affaires, mais également du capital humain. De là, le déménagement vers la rue de Spa à Bruxelles. «En mars 2017, pas moins de 450 personnes travailleront sur nos projets dont 150 freelances, 150 employés sur le payroll BeLux et 150 collaborateurs détachés d’autres bureaux everis, complète Els Blaton. Ce faisant, nous misons fortement sur l’expansion et le renforcement de l’équipe locale.» En 2017, everis devrait engager de 30 à 50 collaborateurs supplémentaires avec des spécialités et des compétences dans divers domaines. De plus, un grand nombre de nos collaborateurs travailleront sur le projet gagné à l’OTAN dès le début de ce mois.

Le projet EBA pour l’OTAN est ambitieux; il doit répondre aux normes IPSAS et permettre aux employés, via l’application d’everis qui interagit de façon transparente avec d’autres outils de gestion d’entreprise utilisés également par la NCI Agency, de mieux contrôler les projets dans cinq domaines : finance, acquisitions, gestion de projets, gestion d’actifs et ressources humaines.

A entendre Els Blaton, la consultance évolue nettement vers le customer centricity. «Il est donc crucial, maintenant plus que jamais, de comprendre les comportements et les attentes du client et de les implémenter dans les processus internes -marketing, vente, supply chain et back office.» Dans cet esprit, la société a développé everis Moriatry, une plate-forme combinant plusieurs disciplines du monde des données, devenue l’une des méthodes les plus avancées au monde pour le développement d’applications big data.

Le futur c’est aussi la disruption -le remplacement d’un bon produit par quelque chose de nouveau, plus efficace et plus facile d’usage. La proactivité et la capacité à prédire les tendances du marché sont les clés pour garantir une transformation vers le futur. everis est constamment à la recherche de nouvelles technologies et de start-up, analysant leur éventuelle influence sur le marché.

«Nous ne sommes pas intéressés par ce que la consultance a à offrir aujourd’hui, nous travaillons à la réalité de demain, enchaîne Marc Alba Otero, Partner, Head of Innovation, everis. Nous nous attendons à ce que les robots sociaux soient l’un des acteurs principaux de la révolution industrielle. Nous travaillons, en collaboration avec NTT Data, au développement de solutions intégrant les robots sociaux, que nous voyons comme des ‘agents sociaux artificiels’ facilitant différentes tâches tout en collectant une importante quantité de données.»