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« Flexibilité », mot d’ordre de l’Everywhere Work !
80 % des professionnels apprécient le travail flexible, mais seulement 25 % déclarent que leur emploi leur offre une grande flexibilité, comme le révèle le rapport Everywhere Work 2024 d’Ivanti.
Flexibilité ! « Les employeurs qui cherchent à recruter les meilleurs talents devraient donner la priorité à la flexibilité, estime Jeff Abbott, CEO, Ivanti. Celle-ci présente un avantage évident en termes d’attractivité. Pratiquement, cela signifie pouvoir fournir aux employés les ressources, le soutien et l’infrastructure sécurisée nécessaires à leur succès… Négliger ces facteurs peut conduire à un turnover plus élevé et à l’insatisfaction des employés les plus talentueux que vous essayez de garder impliqués. »
De l’étude, il ressort que les options de flexibilité sont mieux considérées que le travail à distance. Pour Ivanti, le concept de l’Everywhere Work s’est élargi. Il englobe « où », « quand » et « comment » les collaborateurs travaillent… Et la flexibilité est au coeur du sujet.
80 % des professionnels les mettent en avant, alors que 70 % privilégient la possibilité de travailler n’importe où. Mais rares sont les professionnels qui déclarent que leur emploi leur offre une grande flexibilité. A peine 25 %.
Flexibilité : pas des options, mais des exigences
Pour de nombreux collaborateurs, la flexibilité du travail est non négociable. Elle pèse même plus lourd que le télétravail dans leur décision d’accepter ou de décliner une offre d’emploi. Et, dans l’entreprise, un collaborateur sur quatre changerait d’emploi pour gagner en flexibilité !
Tout un chacun veut davantage contrôler la façon dont il travaille : horaires quotidiens, possibilité de partir plus tôt et de travailler n’importe où et de partout. « Et ces aspirations ne sont pas des options, elles constituent une exigence », assure Jeff Abbott.
Selon Ivanti, les femmes sont en première ligne. 36 % des femmes considèrent que la flexibilité du travail est essentielle, contre 22 % chez les hommes. En outre, 28 % des femmes considèrent qu’il est essentiel de pouvoir travailler n’importe où, contre 18 % des hommes. « Les organisations qui adoptent une approche trop rigide risquent donc d’affaiblir une partie essentielle de leur vivier de talents », prévient Jeff Abbott.
Des dirigeants déconnectés des besoins en matière d’IT et de sécurité
Bien que plus de 90 % des dirigeants interrogés affirment que les employés disposent des outils nécessaires pour être productifs dans un environnement de travail à distance ou hybride, ce n’est pas le cas des équipes chargées de l’IT et de la sécurité. Seuls 46 % d’entre eux déclarent qu’il est facile d’accéder aux outils technologiques lorsqu’ils travaillent à distance.
« Ce décalage a de lourdes conséquences pour les employeurs, note Jeff Abbott. Près d’un professionnel de l’IT sur quatre déclare qu’un collègue a démissionné pour cause d’épuisement professionnel ! » Et si l’écrasante majorité des personnes interrogées (76 %) affirme que l’IA et l’automatisation peuvent aider à réduire le volume des tickets et à fournir un meilleur service, la dernière étude d’Ivanti montre que les taux d’adoption des solutions d’IA et d’automatisation sont faibles. A nouveau, un décalage entre la perception et la réalité du terrain.
Une surprise ? Pas vraiment. « L’IA ne peut pas fournir d’informations utiles en se basant sur des données erronées, constate Jeff Abbott. Les silos de données en place depuis longtemps empêchent les organisations de déployer l’IA et l’automatisation à grande échelle. » Un problème récurrent, maintes fois exprimé.
En finir avec le cloisonnement des données
Si les dirigeants veulent à la fois donner aux employés les moyens de travailler de manière flexible, déployer l’IA et l’automatisation à grande échelle et répondre aux besoins en matière d’informatique et de sécurité, alors les CIO et les CISO doivent aligner leurs priorités.
L’étude d’Ivanti révèle que 52 % des professionnels de l’IT et de la sécurité affirment que les données de sécurité et les données informatiques sont cloisonnées au sein de leur organisation. Parmi eux, 84 % affirment que ces silos ont un impact négatif sur la sécurité et pour 82 % d’entre eux, ils entraînent une baisse de la productivité. Cette situation a un effet domino sur la façon dont les employés travaillent de manière productive et sécurisée … à tout moment et en tout lieu.