Malt propose de tirer parti de l’IA pour lancer la deuxième révolution du freelancing
Réduire le processus de sélection des meilleurs talents indépendants de quelques jours à quelques secondes. Telle est la proposition de Malt avec l’AI Search. L’outil symbolise la deuxième révolution du freelancing.
Tout s’accélère, dans le freelancing en particulier. Au cours de la dernière décennie, le freelancing est passé du statut d’option alternative à celui de moteur stratégique pour les entreprises. Les organisations reconnaissent que le fait de travailler avec des freelances permet non seulement de résoudre les problèmes de pénurie de talents, mais aussi d’accéder à des compétences essentielles qui sont difficiles à trouver sur le marché du travail. Une étude de la HBR révèle que 86 % des entreprises considèrent que recourir aux freelances est essentiel à leur réussite, et cette tendance est à la hausse.
Via l’outil AI Search, Malt propose de transformer le processus de recrutement des freelances. Cet assistant personnel intelligent permet aux responsables du recrutement de spécifier rapidement leurs besoins et de recevoir des recommandations de candidats personnalisées. « En combinant l’IA et l’expertise humaine, les entreprises peuvent identifier et gérer les talents plus efficacement, ce qui garantit que les projets sont menés à bien plus rapidement », explique Claire Lebarz, Chief Data & AI Officer, Malt.
Superteams, les synergies du futur
Les premiers tests effectués auprès de clients de Malt montrent que plus de 65 % de toutes les propositions de projets sont désormais créées avec l’assistance de l’IA, ce qui a permis aux clients de réduire l’ensemble du processus de plusieurs jours à quelques secondes.
C’est d’autant plus important qu’il s’agit désormais de pouvoir créer des équipes hybrides, estime-t-on chez Malt. Claire Lebarz parle de « superteams ». Partant que 75 % des entreprises européennes peinent à recruter des talents possédant les bonnes compétences, le statut de freelance s’est naturellement imposé, démontre une étude d’Eurostat. Mieux : les freelances confirment leur volonté de conserver ce statut. 93% de freelances belges n’ont pas l’intention d’être à la recherche d’un emploi en tant que salarié à temps plein dans le futur, a chiffré Malt à l’issue de son étude « Freelancing in Europe 2024 ».
Le freelancing pour marier les compétences
Si engager des talents indépendants est souvent un moyen essentiel pour les entreprises de remédier à une pénurie de compétences, il s’agit de voir plus loin. « Combiner les compétences des freelances avec celles des employés est une opportunité. Si les salariés possèdent des connaissances institutionnelles, une perspective à long terme et un engagement fort vis-à-vis de l’organisation, les freelances, quant à eux, apportent des compétences stratégiques essentielles, sont des adeptes précoces des nouvelles technologies et peuvent contribuer à l’expérimentation et à la gestion du changement. »
Qui plus est, la durée et les détails de leur mission peuvent également être facilement revus et adaptés aux besoins de l’organisation. Les « superteams » tirent parti de tous ces avantages pour rendre les entreprises plus rapides, plus flexibles, plus innovantes et plus évolutives.
Ces formations hybrides, qui combinent les connaissances internes des employés avec l’agilité et les compétences spécifiques des freelances, offrent un avantage stratégique clé aux entreprises.
Technologie et éthique de l’IA
Malt dit avoir beaucoup investi dans la construction de modèles d’IA personnalisés afin de fournir les meilleurs résultats possibles à ses clients. Les modèles neuronaux, la recherche sémantique et les analyses basées sur l’apprentissage automatique ont été essentiels pour garantir que la recherche en IA ne soit pas seulement rapide, mais qu’elle peut également comprendre correctement le contexte d’un projet donné.
Plutôt que de se concentrer sur les mots-clés, l’AI Search est capable de reconnaître les modèles, les synonymes et d’autres facteurs qui sont normalement associés à un projet donné. Cela permet de s’assurer que les besoins réels des clients sont satisfaits, même s’ils sont décrits différemment par le responsable du recrutement.
« Nous pensons que l’IA doit augmenter les capacités humaines, et non les remplacer », commente Claire Lebarz. «Avec AI Search, l’intelligence artificielle fait le gros du travail tandis que les managers gardent le contrôle et peuvent prendre les bonnes décisions plus rapidement. »