GDPR, 6 jours plus tard ! Rendez-vous à l’ICT Infrastructure 2018

Cloud, datacenter, sécurité : les thématiques de l’ICT Infrastructure 2018 sont connues. Mais un sujet s’imposera jeudi 31 mai 2018. Il fera l’objet de quatre conférences -pas moins !- durant la même journée : le GDPR.

GDPR… Premier bilan six jours plus tard. Quatre conférences sur le GDPR, le nouveau règlement européen sur la protection des données. Quatre approches -parfois différentes, néanmoins complémentaires- pour un même changement fondamental. Sujet d’actualité s’il en est, Fabrice Hequet (Excellium) tentera un premier bilan «GDPR J + 6, qu’est ce qui a changé ? – comment démarrer votre mise en conformité après le 25 mai ?». Ce sera le jeudi 31 mai à Namur Expo, ICT Infrastructure 2018,  (09:30 > 10:00, Salle 1).

Panique à bord ! Alors que le GDPR est entré en vigueur vendredi 25 mai 2018, c’est le branle-bas de combat dans les entreprises. Voté en mai 2016, applicable dans les 28 états membres de l’Union européenne, le règlement n’est ni plus ni moins que la nouvelle bible régissant dans le détail l’utilisation des données personnelles en Europe. Sa portée est très large, puisqu’il s’impose à toute structure utilisant à grande échelle des informations de citoyens européens. Cela concerne donc à la fois le public (hôpitaux, enseignement, administrations, collectivités locales…) et, bien sûr, une grande partie du secteur privé, des start-ups aux grands groupes.

Premier bilan : les entreprises sont loin d’être prêtes ! Selon Forrester, seules 26% des sociétés européennes étaient, en janvier, conformes au nouveau texte. Dans les faits, cinq mois plus tard, les experts contactés par Solutions Magazine s’accordent pour trouver cette estimation largement surestimée… du moins pour la Belgique. A les entendre, il leur arrive tous les jours de rencontrer des PME et, plus encore, des TPE qui n’ont aucune idée de ce qu’est le GDPR ou qui sont totalement perdues et ne savent pas par où commencer…

Si, globalement, on connait les aspects légaux et de sécurité -que Anne Mikusinski, de l’UCM (15:30 > 16:00, Salle 1) présentera de façon plus concrète- il serait injuste d’incriminer les seules entreprises. Les autorités, aussi, accusent un certain retard, voire un retard certain. Côté régulateurs, le G29, l’instance qui fédère l’ensemble des commissions nationales de l’informatique et des libertés européennes, n’a toujours pas publié l’ensemble des guidelines sectorielles, ces feuilles de route qui aident les entreprises à interpréter les subtilités du texte. A la Commission européenne, une certaine incertitude plane aussi autour de la future directive européenne ePrivacy... qui aurait dû arriver en même temps que le GDPR, mais qui a pris du retard. Un consensus se dégage pour dire que la première version de la directive, consacrée à la protection de la confidentialité des messages dans les communications électroniques, n’est pas assez harmonisée avec le GDPR…

Contrainte ou opportunité ? Ce sera la question de la table ronde, animée par le journaliste Marc Husquinet (16:00 > 16:30, Salle 1). Le sujet sera très intéressant, même si, aujourd’hui, la plupart des sociétés, surtout les PME, vivent le GDPR comme une énorme contrainte, la question des données personnelles étant abordée sous le prisme de la sanction. La philosophie privacy is good for business, mieux comprise dans les pays anglo-saxons, est plus saine, plus pertinente, mais reste marginale chez nous…

De fait, il y a une opportunité. Le formateur Michael Di Rocco, de Reunit (13:30 > 14:00, Salle 2) y reviendra durant sa conférence. En soi, le GDPR est une nécessité, la relation entreprise-clients s’en trouvera assainie et enrichie. En attendant, sa mise en conformité s’avère fastidieuse, car il faut embarquer tous les services en interne malgré la logique des silos. C’est aussi très complexe au niveau légal, car il faut revoir tous les contrats avec les fournisseurs et clients, donc cela demande beaucoup d’interactions… qui mettent tout le monde sur les dents.

Contacts ICT Infrastructure 2018 :

François Vajda, directeur général: fvajda@mark-com.com, +32 473 32 08

Eléonore Calicis, communication manager : eleonore@mark-com.com

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