Plus de la moitié (55%) des sondés de la génération Z pensent devoir améliorer leurs aptitudes de communication directe, alors que seuls 41% des «baby-boomers» s’accordent sur le fait que la génération Z doit faire des progrès dans ce domaine. La Gen Z doute.
Telle est l’une des conclusions de l’étude -commanditée par Ricoh Europe– au sujet des jeunes actuellement âgés de 19 ans ou moins, qui va constituer un défi majeur pour les entreprises. Ils sont exigeants. Vis-à-vis de l’entreprise, mais aussi vis-à-vis d’eux-mêmes…
Les représentants de la Gen Z ont de plus hautes attentes concernant le lieu de travail que les groupes plus âgés; ils sont également plus rapidement frustrés. Salaire mis à part, les principaux facteurs d’attrait d’une entreprise pour la génération Z sont : l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle (48%), travailler avec des personnes de talent (47%); viennent ensuite la flexibilité des horaires de travail, les avantages et la sécurité de l’emploi (42% pour tous ces derniers facteurs).
Plus d’exigences donc et, en même temps, plus de doutes. La Gen Z pense devoir améliorer rapidement d’autres aptitudes. A commencer par la communication entre collègues de manière professionnelle (48%), la résolution de conflits ou de désaccords (47%) et la satisfaction des délais (37%).
Manqueraient-ils de compétences ? C’est ce qu’ils pensent. Mais pas ce que pensent les générations précédentes, qui les jugent bien plus favorablement…
«Bien que ce dernier groupe de jeunes actifs soit prêt à aider les entreprises à devenir plus agiles et compétentes sur le plan numérique, les environnements dans lesquels ils pénètrent sont souvent restrictifs, observe Eric Gryson, CEO, Ricoh Belgium/Luxembourg. Étant donné leur désir d’innovation constante, de communications instantanées et de collaboration ouverte, ils représenteront un défi de taille pour les entreprises. Ces individus savent clairement ce qu’ils veulent d’un employeur. Et il s’agit d’attentes légitimes…»