Une nouvelle étude de l’Institute for Business Value d’IBM révèle que les dirigeants sont confrontés à des défis en termes de ressource, de culture et de gouvernance alors qu’ils accélèrent le passage à l’échelle de l’IA générative au sein de leur organisation.

Pratiquement deux dirigeants sur trois (64 %) indiquent que leurs équipes possèdent les compétences et les connaissances nécessaires pour intégrer l’IA générative, mais que peu d’entre eux perçoivent son impact sur les ressources et la culture de leur organisation. En même temps, un sur deux (54 %) dit recruter pour des postes liés à la genAI qui n’existaient pas l’année dernière…

« La genAI génère un enthousiasme exceptionnel ; les dirigeants souhaitent aller au-delà de cet engouement pour avoir un véritable impact sur l’entreprise. Toutefois, sans les bonnes personnes et une culture d’entreprise appropriée, les progrès risquent d’être lents, estime Alex Bauer, General Manager, IBM Consulting France. En intégrant la genAI dans leur stratégie d’entreprise, il est essentiel que les dirigeants instaurent un état d’esprit entrepreneurial qui facilite son adoption et l’accompagnement au changement ».

Devenir une organisation axée sur les données

L’étude montre aussi que les effectifs sont sous pression. L’adoption de la genAI n’est pas simple. C’est un défi culturel. 63 % des dirigeants déclarent que le succès de leur entreprise est directement lié à la bonne collaboration entre les services financiers et technologiques, mais plus de la moitié d’entre eux (54 %) affirment que la concurrence entre leurs dirigeants entrave parfois cette collaboration…

La plupart (80 %) des dirigeants affirment qu’inspirer leur équipe avec une vision commune produit de meilleurs résultats. Parallèlement, 41 % d’entre eux reconnaissent que leurs collaborateurs ne saisissent pas pleinement l’impact des décisions stratégiques sur leur travail. La difficulté, estiment 70 % d’entre eux tient au fait que la technologie évolue plus rapidement que les capacités d’adaptation des individus…

Enfin, 57 % reconnaissent que le changement culturel est plus important pour devenir une organisation axée sur les données que surmonter les défis techniques.