Nos organisations passent des expérimentations aux investissements. En Belgique plus lentement

98 % des CEO belges s’attendent à un impact significatif de la GenAI sur leurs entreprises. Quasi toutes nos organisations prévoient d’investir davantage dans cette technologie. Fini de jouer !

Plus de 2 300 responsables informatiques et commerciaux de 12 secteurs d’activité dans 34 pays, dont la Belgique. A lire l’étude « Global GenAI Report: How companies are mastering their GenAI destiny in 2025 », presque tous les dirigeants interrogés ont déjà investi dans l’IA générative.

« Les résultats ont révélé de manière écrasante que les dirigeants se concentrent désormais sur des cas d’utilisation à long terme qui transforment les performances de l’entreprise, la culture du lieu de travail, la conformité, la sécurité et la durabilité », estime Robin Joncheere, CEO, NTT DATA Belgium.

Fini de jouer, transformons !

Globalement, tous pays confondus, les entreprises investissent trois domaines : recommandations de services personnalisées et gestion des connaissances, contrôle qualité et R&D. Ce qui fait dire à Robin Joncheere que la GenAI est plus qu’un simple outil : c’est une force transformatrice. « Au-delà de l’expérimentation, une tension émerge : si nous allons trop vite, nous risquons des circonstances imprévues ; si nous allons trop lentement, nous prenons du retard. Bien mettre en place l’IA générative n’est pas une option. C’est pourquoi nous fournissons un plan directeur pour aider nos clients à exploiter son potentiel de réussite durable. »

De fait, deux tiers des dirigeants interrogés ont déclaré que la GenAI allait « changer la donne » au cours des deux prochaines années et améliorerait :

  • la productivité et l’efficacité
  • la durabilité
  • la conformité
  • les processus d’entreprise
  • la sécurité
  • l’expérience des employés

Léger décalage en Belgique

Un cycle de consolidation et d’intégration des technologies de GenAI commence, combinant des approches expérimentales, progressives et spécifiques. Des plans de dépenses ciblés remplaceront les expérimentations dispersées dans un délai relativement court.

« C’est très net au niveau mondial : 83 % des répondants affirment avoir une stratégie GenAI bien définie. En Belgique, 78 %. Léger décalage, donc, constate Robin Joncheere. Qui plus est, 48 % n’ont pas encore aligné cette stratégie sur leurs plans d’entreprise, ce qui limite le retour sur investissement. »

Entrave de l’infrastructure existante

Presque tous les répondants conviennent que la GenAI peut stimuler la créativité et améliorer les activités de R&D. Compte tenu de l’adoption et de l’avancement rapides de la technologie, les organisations devront constamment réévaluer et faire évoluer leurs stratégies et leurs modèles opérationnels.

Au niveau mondial, 90 % des personnes interrogées ont déclaré que l’infrastructure existante entravait l’utilisation efficace de la GenAI. En Belgique, c’est 100 % ! Pour la grande majorité des CIO et CTO, les solutions basées sur le cloud constituent la méthode la plus pratique pour prendre en charge les applications GenAI.

Décalage culturel

96 % des personnes interrogées envisagent la manière dont la GenAI peut rationaliser les flux de travail et les processus de support des employés à l’avenir. Cependant, 67 % ont déclaré que leurs employés ne possédaient pas les compétences nécessaires pour travailler avec la technologie.

44 % d’entre elles prévoient de former leurs employés pour accroître l’adoption de la GenAI. En Belgique, à peine 33 % de dirigeants envisagent de mettre en place des ressources de formation. C’est peu. Fini de jouer !

Les principaux obstacles sont toujours les mêmes. C’est d’abord une question de perception : quelle est la valeur d’une solution de GenAI. Ce qui veut dire une connaissance limitée ou inexistante de la solution. Troisième frein : la résistance des utilisateurs à la technologie. Et, enfin, les inquiétudes concernant la sûreté et la sécurité de la GenAI.