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GenAI, vif enthousiasme de nos CEO, mais…
Oui à la GenAI. Si nos CEO sont les plus enthousiastes, le taux de mise en œuvre en Belgique est inférieur à celui du Royaume-Uni et des pays nordiques, constate PwC.
L’impatience est grande. Plus de 80 % des CEO belges sont convaincus que la GenAI changera la façon dont leur entreprise crée, délivre et capture de la valeur dans les trois prochaines années. C’est 10 % de plus qu’au niveau mondial. En revanche, la mise en œuvre est à la traîne. Seul un CEO sur trois a déclaré que la GenAI a été adoptée au sein de son entreprise.
Telle est une des conclusions de la dernière enquête annuelle de PwC, sur l’évolution des affaires menée en novembre auprès de 4 702 chefs d’entreprise du monde entier, la plupart d’entre eux estimant que l’IA générative poussera les entreprises à se réinventer. Les Belges en particulier. Ce qui n’étonne pas Axel Smits, President, PwC Belgium. « En tant que pays de passionnés de technologie, il n’est pas étonnant que l’enthousiasme pour l’IA générative en tant que moteur de changement soit plus important en Belgique que la moyenne mondiale. »
D’abord, un changement culturel au sein des équipes
La planification financière, le diagnostic médical, les offres de vente au détail personnalisées et les modèles de comportement individuel des clients ne sont que quelques exemples où la GenAI peut faire la différence pour nos industries, explique Xavier Verhaeghe, Technology Lead, PwC Belgium. « Cette évolution nécessitera un changement culturel au sein des équipe. Egalement une compréhension approfondie des données, des outils, des dimensions techniques et éthiques de la GenAI. De toute évidence, elle impactera à la fois sur les résultats de l’entreprise et sur l’expérience des personnes sera nécessaire. »
Des considérations éthiques et juridiques doivent être prises en compte avant de mettre en œuvre l’IA. La définition d’objectifs clairs, la formulation d’attentes réalistes. PwC insiste aussi sur l’apprentissage continu pour les employés. Soit un bon équilibre pour obtenir un résultat durable. « Une transformation réussie nécessite une analyse claire des implications globales sur les entreprises et une gestion efficace du changement, renchérit Axel Smits. Si elles ne prennent pas cela en considération, nos entreprises risquent de passer à côté des opportunités. Pis : elles risquent de compromettre leur avenir à long terme. »
Ensuite, acquérir de nouvelles compétences
Si les Belges croient davantage à l’IA générative par rapport à la moyenne mondiale, ils sont encore réticents lorsqu’il s’agit de la mettre en œuvre. Notre retard est assez net par rapport à des pays comme la Finlande, le Danemark, la Norvège et le Royaume-Uni. Là, les taux de confiance et d’adoption sont plus élevés. En revanche, l’Allemagne et la France sont à la traîne, avec des taux d’adoption faibles.
Sur le plan opérationnel, les entreprises sont d’avis que la GenAI améliorera l’efficacité des employés sur le lieu de travail. Sept répondants sur dix s’attendent à ce que la majeure partie de leur personnel doive acquérir de nouvelles compétences. Quatre sur dix pensent que l’IA générative augmentera la rentabilité de leur entreprise de plus de 5 %. Au niveau mondial, le secteur des technologies, des médias et des communications est le plus positif quant à l’impact sur la rentabilité (54 %), tandis que les répondants des secteurs de l’énergie, des services publics et des ressources sont les moins optimistes (36 %).