Hiscox lance CyberClear, cyber-assurance en mode «Pre Priced Proposal»

L’assureur Hiscox lance CyberClear, une assurance d’entreprises qui couvre entre autres les pertes d’exploitation en ligne et hors ligne provoquées par la cybercriminalité.

Selon une étude de la KU Leuven, deux tiers des entreprises belges ont déjà été victimes de cybercriminalité. Afin de couvrir ce type de menaces, l’assureur Hiscox lance CyberClear, une assurance d’entreprises qui couvre entre autres les pertes d’exploitation en ligne et hors ligne provoquées par la cybercriminalité. «Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se rendre compte que le risque de dégâts sur les activités, la réputation et la vie privée est bel et bien réel», affirme Timothy Broos, Branche Office Manager, Hiscox Belgique.

Une bonne assurance peut se révéler utile. Non seulement en cas de dommage, mais aussi parce qu’elle peut contribuer à prévenir le risque de dommage causé par la cybercriminalité. «C’est justement par l’étendue de ce service que se distingue CyberClear, estime Timothy Broos. Lorsque nous concluons une assurance CyberClear, nous permettons aux entreprises de limiter les risques liés à la gestion des données, par un audit du système informatique par exemple. Si un dommage se produisait malgré tout, nous réagirions très rapidement grâce à notre réseau de spécialistes afin de limiter les conséquences de l’incident : les experts IT déterminent et décrivent les origines de l’attaque, identifient les données qui ont été touchées et règlent le problème. Les avocats s’occupent des plaintes des victimes et des tiers concernés tandis que les spécialistes en communication gèrent les conséquences de l’attaque sur la réputation de l’entreprise.»

Prise de conscience

Trois facteurs augmentent les risques et favorisent la prise de conscience : la montée en puissance de la cybercriminalité, l’utilisation de plus en plus répandue d’internet et le renforcement des réglementations européennes, poursuit Timothy Broos. Ces tendances créent, de la part des entreprises, une demande de plus en plus forte en termes de connaissances et d’expertise, à laquelle l’assureur international Hiscox apporte une réponse. «Les cyber-risques sont restés longtemps insaisissables. Les managers ne comprenaient pas bien ces risques, quand ils ne les niaient pas purement et simplement. Mais la situation a fortement évolué ces derniers temps, notamment suite aux cyber-attaques de grande envergure ces dernières années.»

Jusqu’à présent, Hiscox n’offrait ses services que pour une seule branche d’activité (Art & Private Client) sur le marché belge. «En raison de ce choix, nous sommes surtout connus comme assureur de particuliers fortunés, indique Timothy Broos. En entrant également sur le marché des assurances d’entreprises, Hiscox se profile désormais comme ce qu’il est, c’est-à-dire un assureur spécialisé. CyberClear est le moyen pour nous de montrer que nous sommes le partenaire le plus approprié pour se protéger contre certains risques. Nous prévoyons et proposons des primes compétitives par l’intermédiaire de notre réseau de courtiers et nos services sur mesure. Nous sommes capables de proposer des assurances professionnelles très accessibles.»

Pre Priced Proposal ou solution sur mesure

CyberClear fonctionne sur le principe du PPP (Pre Priced Proposal) ou peut proposer un produit sur mesure en fonction du client. «Le PPP est destiné aux organisations générant un chiffre d’affaires annuel de dix millions EUR maximum et ayant un montant assuré de maximum deux millions EUR par dommage causé ou par année d’assurance, explique Timothy Broos. Le grand avantage du PPP réside dans le fait l’assurance peut être rapidement et simplement conclue entre le client et le courtier. Dès l’introduction de la demande, il est immédiatement question d’une couverture provisoire.»

Les entreprises dont le chiffre d’affaires excède dix millions EUR tombent dans la catégorie de la solution sur mesure d’Hiscox. «Il en va de même pour les entreprises dont le chiffres d’affaires est inférieur à 10 millions, mais qui souhaitent malgré tout un montant assuré de plus de deux millions d’euros par réclamation ou par année d’assurance.»