Artificial Intelligence
Artificial Intelligence, Deep Learning, Machine Learning
IA, une affaire de confiance. L’affaire du Gouvernement ?
Près de la moitié des Belges pensent que le gouvernement a un rôle clé à jouer dans l’instauration d’un climat de confiance autour de l’IA, constate Salesforce à l’issue d’une étude réalisée par PanelWizard.
Confiance, dites-vous ? Les Belges se tournent principalement vers l’État pour assurer un développement maîtrisé de l’IA. Et générer la confiance. 42,2 % d’entre eux souhaitent une législation plus stricte. Et près de 47 % confieraient la responsabilité de la protection de leurs données aux pouvoirs publics. En comparaison, environ six Néerlandais sur dix et la moitié des Suédois pensent que la protection des données est une tâche qui incombe d’abord aux entreprises qui vendent un produit d’IA. Et seuls 23 % des Suédois sont d’avis que le gouvernement devrait jouer un rôle dans ce domaine.
Salesforce a cherché à connaître le ressenti à l’égard de l’IA en Belgique, aux Pays-Bas et en Suède, avec environ 1 100 sondés dans chaque pays. Les résultats de l’étude ont été présentés à l’occasion de Salesforce World Tour Essentials, l’événement annuel de Salesforce en Belgique.
Les Belges sont plus positifs à l’égard de l’IA
Malgré les attentes des Belges à l’égard du gouvernement, quatre de nos compatriotes sur dix déclarent n’avoir que peu ou pas de connaissances sur les lois et les réglementations relatives à l’IA.
« Les gens veulent des repères ; ils se tournent souvent en premier lieu vers l’État, déclare Reinier van Leuken, Senior Director of Product Management, AI Expert, Salesforce. Le gouvernement est sans aucun doute un des acteurs qui peuvent contribuer à réguler l’utilisation de l’IA, mais il n’est pas le seul. Les entreprises, et même les consommateurs, ont aussi un rôle à jouer. L’IA évolue si vite que nous avons besoin de contrôles plus efficaces et rapides pour garantir son bon fonctionnement et sa fiabilité. Les humains doivent clairement rester à la barre. »
Les Belges ont des sentiments mitigés quant à l’évolution de l’IA. Ainsi, 37,2 % d’entre eux sont positifs, voire très positifs, tandis que 32,4 % en ont une perception négative. Ce sont surtout les jeunes (jusqu’à 30 ans) qui comprennent l’utilité de l’IA (49 % sont positifs). Les hommes (42 %) sont également mieux disposés que les femmes (32,6 %) à l’égard de l’IA. Enfin, les Belges sont légèrement plus positifs à l’égard de l’IA que les Néerlandais (26,5 %). En Suède, nous avons enregistré un pourcentage similaire à celui de la Belgique (38,4 %). Cela se traduit par une confiance accrue dans l’IA chez les Belges : 7,5 % d’entre eux font pleinement confiance à l’IA, contre 1,3 % aux Pays-Bas. Environ 15 % des sondés belges ne font pas confiance à l’IA.
L’IA, riche d’opportunités !
Dans quelle mesure les Belges savent-ils qu’une application utilise l’IA ? Ils n’hésitent pas sur les assistants vocaux tels que Siri (74,5 %), suivis de près par les chatbots (72,6 %) et les bots comme ChatGPT (70,5 %). Les Belges ont relativement moins conscience que l’IA en tant qu’outil permet d’afficher des recommandations d’achat (52,6 %) sur les sites web et de détecter les fraudes (36 %). Le principal avantage de l’IA est le gain de temps, selon 44,2 % des Belges. L’IA assure en outre un meilleur accès aux informations et aux connaissances (43,6 %) et apporte plus de confort (39 %), par exemple grâce à l’éclairage intelligent et à d’autres appareils. Les avantages moins mentionnés ont trait à la résolution de problèmes sociétaux (19,2 %) et à la fourniture de meilleurs services (27,2 %).
Dans l’ensemble, la plupart des sondés reconnaissent que l’IA rend notre travail plus efficace et que cette technologie résout mieux les problèmes que nous. Enfin, la majorité pense que l’IA est riche d’opportunités pour l’économie de notre pays.
« Nous voyons déjà des organisations acquérir une meilleure connaissance de l’impact environnemental de leurs produits grâce à une utilisation intelligente de l’IA, estime encore Reinier van Leuken. Elles peuvent ainsi optimiser leurs processus pour réduire leurs émissions. » Et de conclure : « Tant que nous collaborerons à établir un cadre robuste avec des mécanismes de contrôle, des obligations et des responsabilités pour toutes les parties impliquées dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, l’IA aura un impact positif. »