ICT Infra 2020, quatrième édition. Rendez-vous le 26 mai au Van der Valk Hotel de Nivelles Sud.L’infrastructure sous toutes ses formes, de plus en plus «as-a-Service».

Le programme s’affine. Les thématiques de cette quatrième édition de l’événement ICT Infra 2020 sont d’ores et déjà connues. Focus sur les ressources de calcul dédiées ou partagées, la réseautique, le stockage, l’informatique verte ainsi que la sécurité liée aux nouvelles plateformes.

A l’heure du cloud, le centre de données devient une composante stratégique de l’informatique des entreprises. Un centre de données qui se décline désormais en différentes versions -sur-site, hybride et dans le cloud public. Et comme l’indique Gartner, il s’intègre de plus en plus dans un mode «as-a-Service». C’est vrai au niveau du serveur. C’est vrai aussi au niveau du stockage. Et même de la réseautique.

Rien d’étonnant. Le mode «as-a-Service» existe depuis les prémices du cloud public. Il englobe aujourd’hui le cloud hybride. L’idée ? Renforcer la simplicité et l’automatisation de l’infrastructure sur site pour la gérer comme si elle était dans le cloud. Calquer, aussi, dans le cloud les mêmes capacités métier et de contrôle dont ils profitent via leur système sur site, le tout sous la forme d’un modèle «as-a-Service» flexible et par abonnement.

Wallonie, terre d’accueil

ICT Infra 2020 permettra aussi de faire le point les nouveaux projets d’implantation de datacenters. La Wallonie occupe une position privilégiée pour s’imposer comme un acteur majeur du secteur. Google, il est vrai, a montré la voie en venant s’installer à Saint-Ghislain -un site entièrement alimenté par des panneaux photovoltaïques (un investissement de l’ordre de 600 millions EUR), aujourd’hui dans sa quatrième phase d’extension.

En outre, la difficulté d’installer de nouveaux centres de données en Flandre incite un nombre croissant de prestataires de services IT ainsi que de grandes entreprises à opter pour le sud du pays. Une véritable économie autour du centre de données s’est créée avec pas moins de 33 sites -une valeur ajoutée de pas moins de 75 millions EUR pour l’économie du pays selon Agoria.

En outre, le Brexit pourrait constituer une très belle opportunité pour la Belgique, sachant que Londres abrite aujourd’hui pas moins de 25 % des datacenters européens et que certaines sociétés pourraient être tentées de rejoindre le continent. D’une manière générale, la Wallonie dispose de grands espaces abordables, de facilités en matière d’énergie et d’une position stratégique au coeur de l’Union européenne.

De Namur à Nivelles

Après l’édition 2019 qui a eu lieu le 23 mai à Namur Expo, la quatrième édition de l’ICT Infra 2020 se tiendra le 26 mai au Van der Valk Hotel de Nivelles Sud. Un lieu plus accessible et plus ambitieux avec des salles de conférence optimisées, offrant un confort maximal tant aux exposants qu’aux visiteurs.

«Le succès des trois éditions précédentes, avec à chaque fois plus de 400 inscrits, montre qu’il existe clairement une demande pour un salon associant conférences et espace d’exposition, et destinées à un public francophone», commente François Vajda, General Manager, Mark-Com Event, et cheville ouvrière de l’événement.

«ICT Infra 2020 apporte en effet aux responsables d’entreprises et décideurs francophones une réponse pragmatique à leurs interrogations en présentant les dernières évolutions technologiques dans le domaine du cloud, du datacenter et de la sécurité, avec un accent plus particulier sur la haute disponibilité. Par ailleurs, nous privilégierons également les formations, vu la pénurie criante d’informaticiens sur le marché. Clairement donc, cet événement s’impose de facto comme le plus important en Belgique francophone.»