Nos modes de vie sont en train de changer. La crise sanitaire est passée par là. L’IoT, domaine d’activité de 5A, ouvre un éventail quasi infini de possibilités.

L’IoT pour nous sortir de la crise ? On sait aujourd’hui que l’exposition chronique sur le long terme à la pollution de l’air peut avoir un rôle aggravant dans l’épidémie de COVID-19. La pollution de l’air intérieur et extérieur impacte le système respiratoire, cardio-vasculaire, voire la réponse immunitaire. Fort heureusement, des systèmes simples permettant l’élimination de champignons, de bactéries ou de virus existent et sont disponibles sur le marché.

C’est sûr, l’expérience du confinement éveille de nouvelles attentes et exigences en matière d’espaces de vie et de travail, explique Luc Verschaffel, Co-Founder, Sales & Business Development, 5A. «La crise sanitaire et le télétravail nous ont conduit à nous interroger. Quelles frontières entre vie professionnelle et vie personnelle la pandémie a-t-elle redessinées ? Quel avenir pour les immeubles de bureaux ? Quel avenir durable pour la culture et l’HORECA ? Quels aménagements prévoir et quelles perspectives pour le vivre-ensemble ? Autant de questions auxquelles la technologie et les objets connectés apportent des éléments de réponse.»

5A, promoteur de passerelles énergétiques et de Building Management Systems

La qualité de l’air n’est pas la vocation de 5A, société belge de logiciels développant des solutions embarquées pour le monde de l’IoT. En revanche, elle figure aujourd’hui parmi les questions du moment en sa qualité de promoteur de passerelles énergétiques et de Building Management Systems.

«Avec l’IoT, nous sommes au coeur de solutions nouvelles, poursuit Luc Verschaffel. La technologie ouvre un éventail quasi infini de possibilités. L’IoT permet d’offrir une meilleure expérience client tout en organisant le travail différemment. Tout peut être agile, dès lors qu’on dispose des technologies qui facilitent les usages et l’accès à l’information.»

L’objectif est de réussir à aller vers une utilisation plus efficiente de l’énergie, au bon moment et au bon endroit. Réussir cette transition suppose un meilleur pilotage des données, plus régulier et plus local. On pense ici  à la température, l’humidité ou la qualité de l’air. Une fois ces données collectées, il est alors possible d’ajuster les différents systèmes, comme le chauffage et la ventilation. Le but est d’ajuster au départ des senseurs les paramètres de confort, de consommation et de qualité.

IoT, une affaire de passerelles

Les passerelles sont la pierre angulaire de l’IoT en gardant à l’esprit la facilité d’utilisation, l’évolutivité, la robustesse et la qualité. Les protocoles utilisés -filaires et sans fil- sont des leaders du marché dans le domaine spécifique, standardisés et ouverts pour assurer la continuité et le support pour l’avenir.

La modularité est une décision architecturale clé tant du côté matériel que du côté logiciel. En fonction de la solution, la combinaison matérielle-logicielle appropriée est disponible. La passerelle peut être intégrée via des interfaces ouvertes avec des plates-formes tierces.

Pour les entreprises et les intégrateurs souhaitant déployer des solutions IoT, 5ABox connecte le monde physique au cloud via une passerelle polyvalente. La solution capture, stocke et transmet les informations d’une myriade de capteurs et d’acteurs à l’environnement cloud via des interfaces ouvertes de manière sécurisée et évolutive. «C’est ainsi que nous réalisons des projets aussi différents que la régulation des fontaines dans les espaces verts bruxellois et l’optimisation de la circulation des clients dans une grande chaine du retail. Dans la majorité des cas, poursuit Filip Van Craenenbroeck, Co-Founder, Lead Architect, nous offrons des solutions en mode as-a-service. Ainsi, dans le domaine du Building Management Systems, la garantie d’une température et d’une qualité de l’air constante dans les immeubles.»

Un métier d’intégration

5ABox, qui prend en charge des API MQTT et REST pour permettre une intégration fluide avec les plates-formes cloud, peut être intégrée aussi bien sur les plates-formes Amazon AWS, Google Cloud que Microsoft Azure. Chaque projet étant spécifique, 5A intègre diverses technologies. Ainsi, le routeur 4G Cloudgate de la société louvaniste Option : une passerelle M2M modulable opérant en mode Edge pour réduire latence et consommation de bande passante.

Autre partenaire, LoRa Alliance. Contrairement aux réseaux mobiles classiques, comme la 4G ou la 5G, qui peuvent transporter de grandes quantités d’informations, LoRa se concentre sur la circulation de petits paquets de données, émis par des capteurs de température ou d’humidité par exemple. «Aujourd’hui, précise Filip Van Craenenbroeck, la couverture fonctionnelle des capteurs LoRa est quasi infinie à la différence de celle offerte par le Narrow Band IoT pourtant prônée par les Service Providers. C’est pour cela que nous misons sur ces capteurs.»

Extraire les informations issues des données

5A opère sur le marché de l’IoT depuis 2014. «Si le domaine est prometteur, les véritables acteurs sont encore rares du fait même de la complexité des solutions à mettre en oeuvre. Il suffit de songer aux pré-requis de sécurité, de fiabilité et de connectivité des sites industriels. Ceux-ci sont bien plus complexes qu’en B2C, en particulier dans l’industrie lourde.» A chaque étape de la chaîne, aussi, une multitude de technologies dont la maturité est très hétérogène, parfois sans standardisation. Enfin, force est de constater que les pratiques et organisations métiers sont difficiles à transformer pour accompagner les nouveaux cas d’usage émergeant avec l’IoT. Et cela sans compter les contraintes réglementaires qui peuvent impacter les choix technologiques.

Le potentiel n’en reste pas moins important. Avec la généralisation de l’IoT sur le marché, les entreprises capitalisent sur l’immense valeur métier qu’il peut générer. «In fine, notre valeur consiste à extraire les informations issues des données de l’IoT pour mieux gérer l’organisation, conclut Luc Verschaffel. Donc, aussi, augmenter la productivité et l’efficacité des opérations commerciales. Mais aussi, et de plus en plus, créer de nouveaux business models et de nouveaux flux de revenus.»