Exceptionnel : un partenariat de près de vingt ans. Une confiance mutuelle qui a permis de dépasser la relation traditionnelle de client-fournisseur.
«Nous sommes en train d’accélérer notre virage numérique. Ce qui impactera bien évidemment notre mode de fonctionnement, à commencer par les opérations informatiques», explique d’emblée Marcel Sporck, IT Director, JCDecaux Belgium.
Quel chemin parcouru depuis 1964, au départ de l’idée fondatrice de l’abribus publicitaire, à aujourd’hui avec l’avènement de la «ville intelligente» qui prend forme sous nos yeux. Tout s’accélère. A la clé, de nouveaux services sur l’espace public, au bénéfice d’une dimension numérique accessible au plus grand nombre favorisant par ailleurs une mobilité douce.
JCDecaux a emporté le contrat pour l’exploitation des espaces publicitaires intérieurs et extérieurs, sur et dans les véhicules, ainsi que dans le métro de la STIB, la Société́ de Transport Intercommunaux de Bruxelles, pour une durée de 12 ans.
«L’année passée, nous avons installé 122 écrans digitaux répartis dans 13 stations de métro les plus fréquentées; nous avons enchaîné cette année avec les stations qui nécessitaient des rénovations. Au total, l’offre digitale comptera 160 écrans dans 16 stations, poursuit Marcel Sporck. Si ces écrans sont reliés au réseau international de JCDecaux, ils sont gérés depuis notre centre technique à Bruxelles, pour lesquels nous avons été heureux de pouvoir compter sur le support de WASLET IT Services & Solutions.»
L’évolution vers le numérique est en bonne voie. D’ores et déjà, le groupe gère plus de 8.000 écrans. Et ce n’est qu’un début. De nouveaux produits sont à l’étude, le catalogue ne cesse de s’étoffer. Ce qui va générer de nouvelles façons de communiquer. Pour JCDecaux, nous n’en sommes qu’aux prémices.
De l’importance du support… et donc de la relation avec les fournisseurs
Les premières commandes de JC Decaux chez WASLET IT Services & Solutions datent de 1998. A l’époque, il s’agissait d’installer des serveurs et autres équipements de stockage. En somme, une relation de type client-fournisseur traditionnelle, comme les entreprises peuvent en entretenir avec différents prestataires.
Entre-temps, JCDecaux n’a cessé de croître. Pour s’imposer, aujourd’hui, comme le numéro un 1 mondial de la communication extérieure. Présent dans 3 700 villes de plus de 10 000 habitants et fort de ses 11 900 collaborateurs, JCDecaux occupe une position largement dominante dans tous les domaines de son activité, que ce soit dans l’affichage traditionnel, le mobilier urbain, la mobilité douce à travers les réseaux citadins de vélo…
Sur le plan informatique, les orientations stratégiques et les choix opérationnels sont pris au siège à Paris, tandis que Bruxelles, comme toutes les grandes capitales où le groupe opère, gère l’informatique locale, plus les développements spécifiques.
«Nous suivons les guidelines du groupe, explique Marcel Sporck. Mais dès qu’un besoin se fait sentir, nous avons la liberté de développer nous-mêmes. Certains processus locaux peuvent d’ailleurs être repris par le siège pour, ensuite, être poussés au niveau international. En Belgique, l’informatique concerne 120 collaborateurs, plus 50 occasionnels sur le terrain.»
«J’entends rester maître chez moi !»
JCDecaux va rapidement considérer WASLET IT comme son seul et unique fournisseur IT. Marcel Sporck confirmera la tendance à son arrivée, en octobre 2008. A l’époque, JCDecaux installe plusieurs ProLiant DL360 avec un SAN MSA2000. «Privilégier un fournisseur ne signifie pas tout accepter. WASLET IT est challengé. En même temps, j’écoute. Leurs conseils et suggestions me sont précieux, de même que leurs propositions. Nous accompagner dans le support des écrans digitaux chez nos clients n’était pas, a priori, dans la mission de notre prestataire. Et pourtant, ils nous l’ont proposée. Fort de la confiance mutuelle qui nous lie, nous avons analysé et retenu l’offre.»
Bref, WASLET IT Services & Solutions agit comme un SPOC, Single Point of Contact. Et Marcel Sporck de poursuivre : «Si d’autres fournisseurs proposent une telle relation, WASLET IT nous ressemble tant par la taille que par l’esprit : nous partageons le même principe d’engagement vis-à-vis de nos clients respectifs. Pratiquement, nous ne sommes pas un numéro. Ce qui signifie que nous connaissons chacune des personnes susceptibles de nous épauler. Pour la plupart, ce sont les mêmes personnes qui ont déployé l’infrastructure actuellement en place. Et comme, de surcroît, nous profitons d’un réel transfert de connaissances, l’équipe de WASLET IT sait pertinemment que si nous appelons c’est qu’il y a vraiment un problème !»
Pour Marcel Sporck, passer par un fournisseur ne signifie pas nécessairement perdre le contrôle. A condition que le fournisseur en question l’accepte. «WASLET IT a bien compris que j’entends rester maître chez moi !»
Montée en puissance
Bref, indépendant et néanmoins accompagné à travers une relation sans faille, JCDecaux y voit le meilleur moyen pour concrétiser ses plans dans le digital. Il est clair, dans ce contexte, que l’informatique locale de chaque entité est appelée à se développer, à mettre en œuvre de nouvelles ressources. A Bruxelles, déjà deux personnes sont en charge du contenu. Plus tard, le numéro un mondial de la communication extérieure pourrait aborder de nouveaux métiers, comme l’analyse des données enregistrées au départ de ses différents points de contact.
Dans ce contexte, WASLET IT Services & Solutions ne se contente pas de supporter. Son rôle de conseil, même s’il n’a jamais été contractualisé, est fondamental pour anticiper. Le projet de DRP (Disaster Recovery Plan), déployé voici peu, s’inscrit dans cet esprit. En 2012, il est décidé de remplacer le HP MSA2000 qui servira comme DRP. L’infrastructure de JCDecaux monte en puissance. «On aurait pu envisager une solution à travers le cloud, mais après analyse nous avons compris qu’il en aurait coûté plus cher, commente Marcel Sporck. C’est l’avantage de pouvoir discuter franchement entre partenaires, chacun avançant ses arguments et contre-arguments.»
Dernier projet en cours, une solution VDI (Virtual Device Interface) au départ de VMware sur des serveurs blade ainsi que l’extension de la capacité disque du SAN avec un HP D2700. Avancer, progresser ensemble. En 2018, cela fera vingt ans que cette relation perdure. Un cas unique dans le monde IT.
