Tous les stratèges le savent : «Là où il y a confusion, celui qui sait exactement ce qu’il fait remporte la partie !» C’est la raison pour laquelle la transition vers le format électronique des chèques-repas mobilise l’énergie des principaux fournisseurs de solutions.
Des dizaines de milliers de PME belges doivent encore migrer vers les chèques-repas électroniques et s’interrogent quant à la meilleure marche à suivre. La captation des «indécis» dans ce marché en mouvement représente une immense opportunité pour le duopole qui met tout en œuvre pour que les partenaires des entrepreneurs que sont les secrétariats sociaux, les organisations professionnelles ou encore les comptables, prodiguent leurs conseils ‘les plus avisés’.
«Les fournisseurs de solutions sont prêts à tout pour décrocher la plus grande part de marché en taillant, si possible, des croupières à ce qu’ils pensent être leur seul et unique concurrent, explique Jean-Louis Van Houwe, CEO & Founder, Monizze. Il faut avouer qu’après la date butoir du 30 septembre 2015, les ‘transferts de clients’ d’une marque à l’autre vont de nouveau être très réduits puisque le Belge a traditionnellement peu l’habitude de ‘challenger’ ses fournisseurs.»
En outre, il faut dire que le passage à l’électronique entraîne de plein droit la résiliation du contrat passé avec son fournisseur de titres papier, ce qui simplifie immensément le transfert du dossier d’un client et aiguise d’autant plus l’appétit des prestataires historiques. Le secteur fait donc feu de tout bois. D’un côté, on atomise littéralement un système et des prix aussi monolithiques que surfaits durant de longues années. De l’autre, estime encore Jean-Louis Van Houwe, on offre des services ‘annexes’ ou, plus simple et plus cavalier, on fait juste beaucoup de bruit pour forcer la signature et le passage au digital.
«Si certaines entreprises ont déjà réussi à tirer profit de la situation, force est de constater que la grande majorité des PME naviguent à vue et risquent de passer à côté de ce qui constituerait une économie substantielle plus que bienvenue en ces temps difficiles. 71 EUR par employé et par an ! Voici le montant moyen de l’épargne à réaliser entre les plus grands écarts des offres; le reste n’est que badinage.»
Si notre marché est si petit qu’il n’autorise que difficilement les acteurs économiques à se faire la guerre saine de l’offre et de la demande, l’entrepreneur vit, lui, dans un pays de cocagne en termes d’organismes de conseil satellites. Ces derniers sont majoritairement de grande qualité et proposent d’assister la société à chaque étape de son évolution en apportant leur analyse et en partageant leurs bonnes pratiques avec un management qui a trop souvent le nez dans le guidon.
Ceci n’a évidemment pas échappé aux principaux acteurs du secteur des chèques-repas qui leur proposent très naturellement des partenariats et autres ‘packages préférentiels’. Mais quelle est la logique et la motivation des consultants qui promeuvent au grand jour des solutions plus complexes et plus chères à leurs clients et membres ?
«En tant que ‘digital native’ du secteur, Monizze est un trublion qui n’a jamais eu à travestir son offre et qui, sans artifice, gagne du terrain chaque jour. Avec plus de 6,000 entreprises clientes dont de véritables références de sérieux en termes de gestion telles que Colruyt, KBC, Telenet ou encore Keytrade bank -soit 150.000 cartes-, le patron que je suis invite ses pairs à rester sur le qui-vive et à bousculer les prés carrés !»
Et Jean-Louis Van Houwe de conclure : «Nos clients partagent une volonté commune de délivrer ce qu’il y a de mieux pour leur personnel, de toujours bénéficier du meilleur prix et d’oser adopter de nouvelles technologies pour se différencier et challenger le statu quo. En outre, nombre de secrétariats sociaux avouent que passer aux titres repas Monizze est finalement plus simple que d’organiser la transition chez le même fournisseur. En affaires, le pragmatisme et le bon sens sont souvent les meilleurs conseillers !»