Qu’est-ce qu’un poste de travail aujourd’hui ? Un PC sur un bureau ? Un laptop ou tout autre équipement mobile qui permet de travailler où l’on veut, quand on veut et comme on veut ? «Non seulement l’utilisateur est de mieux en mieux équipé, mais il est de plus en plus décideur des outils technologiques qu’il utilise. Le BYOD ou le CYOD, peu importe le modèle, est passé par là ! Il est donc nécessaire pour les entreprises de faciliter l’accès aux nouvelles technologies en mettant en place des dispositifs innovants et en misant sur des technologies sociales qui encouragent la collaboration et l’efficacité des employés. Aujourd’hui, explique Jean-Philippe Mergan, Entreprises Solutions Director, Econocom Belgique et Luxembourg, deux tiers des projets combinent PC, tablettes et smartphones.»
La virtualisation a été une étape importante. Econocom a introduit le principe du WaaS (Workplace-as-a-Service) en 2012. Les solutions d’Econocom reposent toujours sur les mêmes technologies : Citrix Xen Desktop, VMware pour la virtualisation, NetApp pour le stockage et Cisco pour l’orchestration. «En revanche, la forme des solutions a évolué. Les besoins de nos clients et de leurs utilisateurs finaux ont sensiblement changé. Le SMAC (Social, Mobile, Analytic, Cloud) est passé par là. De par les dimensions sociales et mobiles, les exigences des utilisateurs finaux se sont transformées : ils souhaitent pouvoir choisir leur appareil, disposer d’un support en ligne rapide et du remplacement immédiat d’un appareil en cas de problème. Vivre sans son smartphone ou son laptop plus de vingt quatre heures n’est plus pensable !»
Du coup, le marché change. Le nombre de projets ‘turnkey’ -soit des solutions comprenant l’infrastructure, les applications et le support- lancés hors du département IT ne cesse d’augmenter. Et les attentes évoluent : Econocom est de plus en plus sollicité pour des solutions ‘as-a-service’, un modèle de payement de type ‘pay per use’, une proposition ‘end-to-end’ avec un large catalogue de services. «Cette tendance privilégie des acteurs tels que Econocom capables de gérer des écosystèmes complexes dédiés à des métiers spécifiques et de prendre la responsabilité d’un consortium de partenaires, estime Jean-Philippe Mergan. L’heure est au ‘one stop-shopping’.»
Quant aux interlocuteurs, ils changent aussi. Alors que, hier, Econocom discutait uniquement avec les CIO, ses forces vives rencontrent de plus de CFO, de CMO et de CDO (Chief Digital Officers). Econocom travaille de plus volontiers à partir d’une approche business concrète au sein d’un cadre sectoriel spécifique. Les clients exigent de la modularité, de la flexibilité et, simultanément, l’expertise et l’excellence opérationnelles vis-à-vis de la gestion de projet et des services dans un sens large -deploiement, cloud, end point, maintenance, help desk et support. Ils exigent une connaissance du secteur et des modèles financiers innovants. Les contrats ne sont plus figés sur des équipements; ils englobent les technologies et les services nécessaires pour réaliser une activité sur une durée déterminée.
«Concrètement, nos clients viennent piocher dans un catalogue de services qui leur permettent de réaliser entre 90 et 95% de leurs besoins. La solution se construit donc autour de modules que nous assemblons -pour certains avec nos partenaires. Plusieurs solutions sont disponibles. Cette forme d’industrialisation permet de réduire les coûts partant que 80% du travail a déjà été réalisé. Et, in fine, de proposer une solution ‘as-a-service’, financement compris, disponible au terme de quelques semaines, sur base d’un SLA.»
Econocom a défini trois catégories de solutions intégrées. Digit-all users, la première, se déploie sur l’ensemble des équipements, services et applications qui sont liés aux utilisateurs finaux au sein des entreprises et des organisations (end-user environment). Digit-all places, la deuxième, concerne tous les projets de transformation digitale pour les commerces, agences bancaires, showrooms, espaces de réunion et réceptions. Il s’agit, ici, de digitale signage, totems, video walls ou encore les projets de géolocalisation. Et, enfin, troisième catégorie, Digit-all things veut offrir une réponse aux défis que pose IoT (Internet of Things).
Et Jean-Philippe Mergan d’expliquer : «Digit-all apporte un modèle de services modulables où le niveau de services est adapté aux différents profils d’utilisateur -users- et aux usages spécifiques -places- au sein de l’organisation client. Digit-all apporte aussi une gestion de bout en bout des ‘devices’ : le client se libère de tous les aspects de gestion et garantit 100% de disponibilité à ses utilisateurs, ce que l’on traduit souvent par le principe ‘always on’. Digit-All garantit aussi une résolution à distance de la quasi-totalité des demandes et problèmes du client, 24 heures sur 24, incluant le support applicatif. Et, enfin, une flexibilité intégrée qui s’adapte à la croissance ou de la diminution du business.»
A entendre Econocom, ces solutions sont destinées à différentes entreprises. En fait, tout dépend véritablement du type de projet. «Quand ce sont des projets sur les lieux de travail, cela peut varier de 50 à 100.000 utilisateurs. Dans le cas de projets IoT, nous parlons souvent de milliers d’assets, tandis que dans les magasins et les agences bancaires, le nombre peut être plus limité. Dans tous les cas, conclut Jean-Philippe Mergan, autant la PME que la grande entreprise peut bénéficier de ces solutions flexibles et innovantes.»