L’attractivité d’une technologie semble étroitement liée à sa position sur la courbe de Gartner

En Europe, les jeunes diplômés de la tech visent les technologies de rupture, dont l’informatique quantique, et celles au service du bien commun, comme le numérique responsable. Une étude Sopra Steria met en avant cette tendance.

Priorité aux technologies de rupture ! En 2024, 60 % des jeunes diplômés européens placent l’informatique quantique comme le secteur les attirant le plus, suivi de près par le numérique responsable (54 %), puis le cloud (53 %).

« Ces données mettent en lumière une tendance intéressante : l’attractivité d’une technologie semble étroitement liée à sa position sur la courbe de Gartner, analyse Louis-Maxime Nègre, Group Director of HR, Sopra Steria. Les technologies émergentes captivent davantage, au moins pour un premier emploi, que celles qui sont en cours d’industrialisation. »

La rémunération, critère principal de choix  

Au-delà de leurs préférences pour les technologies de rupture, les jeunes diplômés des secteurs technologiques manifestent d’importantes attentes envers leurs futurs employeurs, notamment sur les aspects HR. L’étude de Sopra Steria identifie trois priorités. . La première : la rémunération, critère principal pour 47 % des jeunes diplômés européens. 

La deuxième : l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, prioritaire pour 36 %. Enfin, en troisième position, les opportunités de carrière, également citées par 36 % des répondants au niveau international.

Télétravail et freelancing

Une fois en poste, les attentes HR évoluent légèrement. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée reste l’offre HR préférée des jeunes diplômés (pour 53 % des répondants), devant les programmes de développements de carrière (48 %) et la formation (43 %).

Sans surprise, le télétravail est largement plébiscité… à 2 ou 3 jours par semaine pour 85 % des personnes interrogées. « Cet ordre de grandeur intéressant vient nuancer les tendances émergentes d’un retour complet au bureau, tout en excluant la norme d’un 100 % télétravail », constate Louis-Maxime Nègre.

Plus signifie encore, l’émergence du freelancing (81 %), qui reflète « la quête de flexibilité et de contrôle des jeunes diplômés sur leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle. »