Keytrade Bank, tout d’une fintech, en plus grand
KeyTrade Bank se veut être la seule banque directe belge, réelle alternative aux banques de détail traditionnelles.
Keytrade Bank : la seule banque de Belgique qui ne s’inquiète pas de la transformation digitale ! C’est avec cette affirmation à tout le moins surprenante que la banque en ligne débute son rapport de l’année bancaire 2016… Après une année bien remplie, avec un nouvel actionnaire principal, le lancement de KeyPrivate et le développement d’un tout nouveau site web et système d’accès, la banque s’est montrée confiante en faisant la bilan de l’année écoulée. Plus que jamais, elle souhaite être l’alternative aux banques de détail traditionnelles. La vision : offrir aux clients tous les services qu’ils attendent d’une banque, sans qu’ils doivent y mettre les pieds.
Forte de ses 200.000 clients, Keytrade Bank ne cache pas son dessein : sous l’aile du Crédit Mutuel Arkéa, son nouvel actionnaire principal depuis janvier 2016 (la banque appartenait prédémment à Crelan), elle se veut être la seule banque directe belge constituant une réelle alternative aux banques de détail traditionnelles. Elle compte atteindre cet objectif grâce à un mélange de scaling et d’innovation. Avec un site web flambant neuf et un système innovateur d’identification (non plus basé sur un token, mais sur un QR code via une application pour smartphone), la banque est prête pour 2017.
«L’innovation a poussé le secteur bancaire à se réveiller. Certaines banques craignent les fintechs, d’autres se force à collaborer avec elles. Keytrade Bank est une entreprise fintech, souligne Thierry Ternier, CEO, Keytrade Bank. Notre structure tout entière repose sur les principes d’une fintech. Nous sommes digital, agile et scalable. Nous nous sentons donc comme un poisson dans l’eau dans ce paysage bancaire changeant !»
Pour Keytrade Bank, le processus de digitalisation des banques n’est pas une menace, c’est la raison pour laquelle elle montre un taux de croissance solide. La structure des coûts de l’entreprise a été implantée de sorte que la banque puisse, au moyen de la digitalisation, être hyper-évolutive et flexible. Elle peut très rapidement ajouter de nouveaux clients à son portefeuille sans engendrer des coûts substantiels. «Au contraire : chaque nouveau client diminue le coût moyen par client, ce qui nous permet de créer plus de valeur pour notre clientèle, poursuit Thierry Ternier. Nous ne comprenons donc pas pourquoi certaines banques plaident pour une augmentation des coûts bancaires : grâce au processus de digitalisation, ceux-ci devraient baisser !»
En parallèle, la structure de la banque lui permet d’innover et d’apporter de nouveaux produits sur le marché très rapidement. KeyPrivate, la première plateforme en ligne pour la gestion discrétionnaire d’actifs en Belgique en est un bon exemple. En un an, un millier de clients s’est inscrit sur la plateforme pour une valeur d’actifs totale s’élevant à presque 40 millions EUR. Le produit dépasse ainsi les résultats escomptés.