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Kubernetes, le fossé est franchi !
Kubernetes, valeur sûre… même si la sécurité et les compétences demeurent des sujets majeurs. Une analyse fouillée de VMware.
Kubernetes s’est imposé. Dans l’ensemble, le rapport The State of Kubernetes 2022 de VMware révèle que 29 % des entreprises interrogées exploitent désormais plus de 50 clusters Kubernetes. Seuls 12 % ont déclaré gérer cinq clusters ou moins. Près de la moitié (48%) s’attendent à ce que le nombre de clusters qu’ils exploitent augmente de plus de 50%, selon l’enquête.
Les principales raisons citées pour l’adoption de Kubernetes incluent une flexibilité accrue des applications (62 %), suivie d’une meilleure utilisation du cloud (59 %). VMware relève encore une meilleure efficacité des développeurs (54 %), de la réduction des coûts (46 %).
Kubernetes, des avantages… mais aussi des défis
Les principaux avantages cités sont l’amélioration de l’utilisation des ressources (59 %), la simplification des mises à niveau et de la maintenance des applications (49 %), la possibilité de passer au cloud (42 %), l’activation du cloud computing hybride (40 %), la réduction des coûts du cloud public (36 %). Egalement l’utilisation efficace des membres et des compétences de l’équipe opérationnelle (32 %). Et, enfin, l’élimination des inefficacités des équipes auparavant cloisonnées (28 %).
Les principaux défis Kubernetes cités sont l’expérience et l’expertise internes inadéquates (51 %), l’embauche de l’expertise nécessaire (37 %) et la rapidité du changement (34 %).
Les défis de gestion de Kubernetes cités incluent le respect des exigences de conformité et de sécurité (47 %), la gestion des cycles de vie et des mises à niveau des clusters (41 %) et l’intégration avec l’infrastructure actuelle (36 %). Les principaux outils requis incluent la sécurité, la protection et le chiffrement des données (36 %), la gestion du cycle de vie des clusters (34 %), la surveillance et l’alerte de la plate-forme (30 %) et GitOps et l’automatisation de la plate-forme (24 %).
Toujours des inquiétudes en matière de sécurité
97 % des personnes interrogées expriment encore et toujours des inquiétudes concernant la sécurité de Kubernetes. L’application cohérente des politiques entre les clusters et les équipes (46 %) et le contrôle de l’accès aux clusters (35 %) sont les deux principales préoccupations.
Plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré qu’elles utilisaient Kubernetes dans un environnement informatique sur site (52 %) tandis que 42 % ont déclaré qu’elles employaient un seul fournisseur de cloud. Près de la moitié (46 %) ont déployé Kubernetes dans plusieurs clouds. Plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) déclarent prévoir de déployer des clusters Kubernetes dans plusieurs clouds publics au cours de l’année à venir, contre 39 % qui ont choisi un environnement sur site et 38 % qui ont choisi un seul fournisseur de cloud public.
Convaincre, encore…
Cela fait plus de six ans que les distributions de Kubernetes sont disponibles. Au départ, l’adoption de Kubernetes était motivée par des développeurs full-stack qui géraient à la fois les applications et l’infrastructure. Quelle ironie quand on sait combien les développeurs full-stack sont difficiles à trouver et à retenir.
Il est clair que les équipes d’exploitation IT qui trouvaient autrefois Kubernetes intimidant imposent désormais son utilisation pour rendre la consommation des ressources de l’infrastructure plus efficace. Le défi consiste à convaincre le reste de la communauté des développeurs d’applications que les frameworks qui éliminent la complexité associée à la création et au déploiement d’applications sur Kubernetes sont beaucoup plus accessibles.