Le cross-border a son champion. Les webshops belges cueillent les fruits d’une stratégie internationale d’emblée mise en place. Et les consommateurs belges continuent encore en nombre à effectuer des achats auprès de commerçants en ligne étrangers. Telles sont les conclusions de la seconde édition du BeCommerce Cross-Border Summit
Vu l’exiguïté du pays, les commerçants en ligne belges doivent dès leur lancement songer à s’expatrier à l’étranger. Cette stratégie internationale -le cross-border- commence à porter ses fruits, comme le démontre la récente analyse du top 25 des commerces en ligne belges actifs principalement dans ce domaine.
En matière de vente en ligne transfrontalière, l’analyse révèle que les webshops belges conservent comme marchés principaux la France, les Pays-Bas, les États-Unis et le Royaume-Uni. Seul changement par rapport au classement de l’an dernier, l’Espagne qui ravit la 5ème place au Canada.
Ce classement présente en outre des similitudes par rapport à celui des paiements PayPal reçus par des commerçants en ligne belges : les consommateurs français arrivent en tête (progression de 5% par rapport à l’an dernier), suivi par les consommateurs américains (bond de 19%), les allemands (+ 11%), les britanniques (+ 20%) et les néerlandais (- 3%).
La moyenne de visiteurs de ces sites proviennent à plus de 82% de l’étranger (contre près de 78% voici un an), ce qui souligne une nouvelle fois que le potentiel de croissance de l’e-commerce transfrontalier est énorme et représente un véritable marché à soigner pour les acteurs belges du secteur.
Les meilleurs e-commerçants de ce Top 25 cette année sont : IceWatch, qui occupe la tête du classement et fait une entrée remarquée dans le Top 10, Belgianshop en seconde position (en progression d’une place) et Bieresgourmet, absent du Top 10 de l’an dernier, qui occupe la 3ème place.
Le Top 25 de cette année met par ailleurs en évidence une évolution concernant les produits les plus prisés. Les vêtements et accessoires continuent de trôner en tête (40%), suivis par l’alimentation (qui grimpe de 12% à 28%) et par les produits de soins et de beauté (qui doublent, de 4% à 8%).
