Accordez plus d’importance à la gestion des logiciels, conseille Marie del Marmol, Country Manager, Insight BeLux. A la clé, des économies significatives.
«Les logiciels représentent une part sans cesse croissante du budget IT des entreprises. Auparavant, la majeure partie du budget IT était consacrée au matériel -sans compter le coût du personnel. Désormais, la part des logiciels dans ce budget est aussi grande que celle du matériel. Pour les CIO, ceci représente une occasion d’optimiser leur politique d’achat.»
Cette optimisation passe notamment par une utilisation plus efficace des logiciels disponibles. À l’heure actuelle, constate Insight, les CIO achètent souvent des programmes similaires dans différentes suites logicielles. Ou la mauvaise licence. Le ‘trusted IT-advisor’ observe encore que les CIO ne profitent pas pleinement des possibilités de leur contrat existant. À quoi bon acheter Microsoft Pro si vous utilisez uniquement les programmes de la version Home ? La différence de prix entre les deux versions est considérable. Une gestion inadéquate peut aussi engendrer des dépenses non budgétées…
«Quels logiciels sont vraiment utilisés, et lesquels ne le sont pas ? Si vous êtes en mesure de répondre à cette question, vous pouvez faire des choix, souligne Marie del Marmol. Vous signez de meilleurs contrats pour l’entreprise, ce qui génère d’importantes économies. La condition est bien sûr d’assurer un meilleur suivi opérationnel en tant que CIO.»
Dans la plupart des entreprises belges, les données et logiciels se trouvent en partie sur une plateforme interne et en partie dans le cloud. À l’avenir, c’est le cloud qui prendra le pas car il offre plus de flexibilité et un coût moins élevé que des serveurs internes. «Toutefois, les spécialistes IT actuels ont un profil très technique afin de pouvoir installer du matériel et des logiciels, constate Marie del Marmol. La gestion du cloud exige de nouvelles compétences. Le collaborateur IT du futur assurera la gestion de contrats compliqués avec des fournisseurs et traduira les besoins des business managers. Les compétences sociales auront donc davantage d’importance. Pour les CIO, il est donc temps de renforcer leur équipe grâce à de nouveaux profils.»
