La transformation digitale a besoin d’une réforme !

Août 5, 2020 | Data Center, Latest | 0 commentaires

La crise du COVID-19 a renforcé le caractère darwinien de la transformation digitale, estime Olivier Struye de Swielande, de VMware. Il s’agit aujourd’hui d’accélérer.

Le COVID-19 a mis en lumière le caractère darwinien de la transformation digitale de nos entreprises. Pour la première fois dans l’histoire de l’évolution de l’industrie, un élément exogène les a contraintes à un saut quantique dans leur maturité vis-à-vis de leur environnement économique, technologique et concurrentiel. Pour Olivier Struye de Swielande, Head of Presales, VMware, c’est la pression dont elles avaient besoin pour comprendre qu’elles devaient se transformer pour s’adapter ou accepter de disparaitre.

«Cette pression autour des infrastructures, des applications et de la sécurité est survenue quasiment du jour au lendemain. Et cela sans préparationen temps réel, et souvent en travaillant à distance», observe Olivier Struye de Swielande. Pour beaucoup, le COVID-19 a été la plus grande source de pression technologique qu’ils aient connue dans leur entreprise.

La troisième phase qui nous attend…

Nous sommes passés par deux phases. La première, une phase de triage : la réponse immédiate quand le temps est compté et qu’il faut agir dans l’urgence pour aider ceux qui en ont le plus besoin. La deuxième, accepter une nouvelle réalité : revoir d’anciennes convictions et adopter de nouveaux moyens d’agir plus efficaces et plus humains. La troisième phase -qui nous attend- est celle des nouvelles opportunités : opérer des changements systémiques et culturels pour améliorer les secteurs tels que la santé, l’éducation et le travail. «Nous en sommes là, aujourd’hui. C’est pourquoi, je pense, il faut réformer la transformation digitale...»

«Business as usual» n’est plus une option. Alors que les premiers jours de confinement se sont transformés en semaines, et dans certains pays en mois, le chaos initial provoqué par la pandémie devient maintenant, pour de nombreuses organisations, une nouvelle norme

Les priorités technologiques ont changé

Pour Olivier Struye de Swielande, nous ne sommes pas bien loin. «Beaucoup d’entreprises ont dû prendre des décisions rapides et mettre en place des modes de travail à distance dans un laps de temps très court. Leur objectif a été de permettre à leurs collaborateurs de travailler et non de tendre vers la mise en place d’un environnement numérique parfait. Qu’il s’agisse de la main-d’œuvre informatique sur site confrontée à des interruptions de service, de problèmes de réseaux face au trafic décentralisé ou d’assurer la sécurité de cette réalité hors site, les entreprises se devaient -et se doivent encore- d’agir pour faire en sorte que leurs efforts initiaux ne causent pas d’autres problèmes par la suite. L’enjeu pour elles a été de maintenir le cap et rester en activité…»

Et maintenant ? Les priorités technologiques ont changé pour la grande majorité des organisations, l’expérience client numérique est désormais une priorité. Par ailleurs, et cela peut expliquer la pression ressentie sur les collaborateurs concernés, les responsables d’infrastructures ont reconnu désormais effectuer des tâches et des activités jamais réalisées auparavant.

Urgence, performance…

«Par ailleurs, estime Olivier Struye de Swielande, la pandémie a introduit une notion d’urgence, les organisations devant adapter rapidement leurs stratégies de mise sur le marché de nouveaux services et d’applications numériques. Soit des exigences nouvelles qui ont contribué à accentuer la pression sur les métiers, confrontés désormais à des délais bien plus courts pour livrer les projets tout en garantissant leur qualité

Augmentation spectaculaire du trafic sur les sites Web, hausse des demandes d’applications, croissance des ventes sur l’ensemble des canaux, assistance à distance, maintien, voire réduction de la gestion du temps moyen de résolution… Services informatiques et numériques doivent faire face à des situations inédites. Jamais, la performance des applications et des services numériques n’a été aussi critique !

Travailler à distance, le défi

Un défi ! Un défi renforcé par l’augmentation du travail à distance, qui s’est généralisé brutalement, sans préparation des équipes. «De nombreux collaborateurs se sont soudainement retrouvés à travailler à domicile, sans la connectivité, les appareils et logiciels nécessaires pour être efficaces, et parfois sans les compétences et les connaissances pour résoudre des problèmes simple», pointe Olivier Struye de Swielande.

Le travail à distance est un défi, notamment pour les services informatiques confrontés à des collaborateurs devant monter en compétences, à la gestion de la bande passante et de la capacité du réseau pour assurer un accès à distance ou encore aux exigences de sécurité et de gestion des identités et des accès.

Des contraintes, donc. Et une opportunité pour montrer la valeur à l’entreprise. «Au fil de mes discussions avec les clients, je sens que la perception de l’informatique au sein des organisations a évolué de manière positive. Je le constate à leur faculté à collaborer, leur capacité d’analyse et leur esprit critique, leur persévérance et leur culture du résultat.» De manière pragmatique, cela sous-tend une meilleure visibilité des performances, des données en temps réel et de l’autonomie.

Cette pandémie sonne néanmoins comme un avertissement

L’impact du COVID-19 sera durable, avec notamment une meilleure acceptation des organisations du travail à distance. Les organisations adopteront des approches plus agiles depuis le recrutement et l’intégration des employés à la communication interne et à la collaboration entre les équipes.

Cette pandémie sonne néanmoins comme un avertissement. «Les organisations doivent se concentrer sur les activités numériques et la résilience à plus long terme. A charge, désormais, pour les entreprises de tirer les leçons de ces derniers mois et d’en dégager des opportunités, y compris pour aller plus loin en matière d’innovation.»

Au final, le choc de la mi-mars aura été un véritable crash test pour les processus existants, voire les habitudes de travail. Autant il était possible de s’accommoder de leurs défauts en les intégrant comme un mal nécessaire, autant cette crise a montré qu’il faut transformer pour espérer survivre ou, mieux, sortir gagnant.

Digitaliser ou mourir

«Le driver de la transformation digitale, même s’il en existe d’autres très louables comme la diminution de la pénibilité, est économique.» La crise du COVID-19 a renforcé le caractère darwinien de la transformation digitale en venant nous rappeler avec force que la main invisible de Adam Smith pouvait taper fort, très fort, au point que ceux qui n’étaient pas prêts à encaisser le choc se mettaient en péril. C’est se digitaliser pour être à l’optimum de toute urgence… ou mourir !

Et Olivier Struye de Swielande de conclure : «Plus rien ne sera comme avant, non pas parce que le monde a changé, mais parce que nous avons tous pris conscience de l’impérieuse nécessité d’une optimisation des processus de l’entreprise. La transformation digitale n’est donc plus une option pour nos entreprises, mais la condition sine qua non de leur survie dans un environnement où le dogme ne fait plus force de loi.»

 

 

 

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