Plus de la moitié des décideurs IT pensent qu’une autre forme de communication numérique remplacera complètement l’e-mail dans les 3 ans.

L’e-mail en perte de vitesse. 60 % des décideurs IT estiment qu’à partir de 2024, l’e-mail ne sera plus le principal outil de communication professionnelle. S’ils devaient choisir, 36 % préfèreraient se passer des e-mails plutôt que de Slack, Teams ou d’autres solutions de collaboration.

Nous utilisons l’e-mail depuis près de 50 ans. Il s’agit de l’outil de communication professionnelle par défaut. C’est aussi le vestige d’un modèle d’entreprise descendant et dépassé, analyse Wakefield Research. Qui présente une étude sur l’analyse de la valeur des plateformes collaboratives.

L’e-mail permet de communiquer, pas de collaborer

Premier constat : la transparence, la prise de décision ascendante et la collaboration sont les clés de la réussite pour les modèles de travail hybrides. A ce niveau, la nature cloisonnée des e-mails éloigne les collaborateurs des informations dont ils ont besoin. L’e-mail isole les uns des autres.

La généralisation du télétravail a profondément transformé la culture d’entreprise. Les réunions ont ainsi laissé place à des calls et des visioconférences. Même la machine à café s’est virtualisée. Si l’e-mail est allé de pair avec l’âge d’or du bureau, les nouvelles règles du jeu de l’hybridation du travail font désormais la part belle au travail collaboratif et au management horizontal ouvert.

90 minutes gagnées par jour

Des études montrent que les e-mails nous occupent plus de 3 heures par jour (soit environ 37 % d’une semaine de travail). En effet, nous devons surveiller notre boîte de réception, trier les e-mails indésirables. Nous passons du temps à parcourir les longs fils de discussion de type «répondre à tous». Et à faire circuler les messages avant de prendre une décision.

Les canaux Slack simplifient la gestion de projet et accélèrent la résolution des problèmes pour les collaborateurs de chaque service, sans perte de visibilité ou d’informations. Cela permet d’améliorer fortement la productivité.

L’étude a montré que les utilisateurs gagnent en moyenne 90 minutes par jour en remplaçant les e-mails par Slack. Cela représente 7,5 heures par semaine. Ce qui signifie que Slack permet à ses utilisateurs d’économiser un jour de travail par semaine.

Remplacer les e-mails… et plus

Même constat du côté des décisionnaires interrogés. 48 % des décideurs informatiques pensent qu’une autre forme de communication numérique remplacera complètement le courrier électronique dans les trois prochaines années. Enfin, il n’y a pas que les e-mails que Slack pourrait remplacer. Les utilisateurs estiment que 40 % des réunions pourraient être remplacées par des fils de discussion asynchrones. 95 % des utilisateurs de Slack déclarent qu’ils préfèreraient communiquer avec leur équipe via Slack plutôt que par visioconférence.

Le télétravail s’est mis en place durablement. C’est également le cas pour les plateformes collaboratives. Elles continueront également de façonner notre façon de communiquer dans le cadre professionnel.