Le projet n’a plus rien de flou. Précis, il s’est affiné. Le principe du NWOW (New World Of Work) est en train de s’imposer à vitesse grand V via la mobilité, véritable accélérateur. Déjà, le BYOD (Bring Your Own Device) est une réalité, alors qu’il y a peu les entreprises n’y croyaient pas vraiment.
«Aujourd’hui, de plus en plus de projets BYOD démarrent via les smartphones pour, ensuite, être étendus aux tablettes et aux PC, constate Henk Heylen, Solution Portfolio Manager, Getronics. Objectif : passer d’un device à l’autre sans même s’en rendre compte. Hier, c’était utopique; désormais, c’est un fondement du nouvel environnement de travail !»
Une plus grande efficacité, davantage de liberté pour prendre des initiatives, une satisfaction accrue de la part de toutes les parties concernées et une organisation plus flexible et responsable socialement. Les collaborateurs en sont au centre. Et des notions comme la confiance et la responsabilité en sont les nouvelles valeurs.
Autre phénomène, la contextualisation des apps. «Si, en tant que banquier, je me déplace chez un client, je dois disposer des informations nécessaires, pas toutes donc; ces informations doivent être sécurisées pour faire mon boulot», explique Ludo Constant, Managing Consultant, Getronics. L’enjeu, pour les entreprises, est de trouver de nouvelles manières d’entrer en contact avec les clients à tout moment et depuis n’importe quel endroit, partant que le choix de la productivité mobile est devenu indispensable pour rester concurrentiel.
Et Ludo Constant de poursuivre : «Songez à toujours mettre l’utilisateur au centre des usages. Et à intégrer les clients finaux dans l’organisation. Bref, ne plus limiter l’usage des communications unifiées en interne. Vos clients doivent pouvoir voir la disponibilité d’un vendeur comme vous le faites en interne; ils doivent pouvoir entamer une discussion via le site web.»
La nature du travail change également en raison de l’émergence du collaborateur agile, mais aussi en raison de chaines de valeur plus intégrées. Par conséquent, l’expert est plus proche du client final.
Le changement de la nature du travail créée une attente pour le collaborateur. «On attend plus de lui, ce qui signifie une plus grande charge de travail de qualité, le plus souvent dans des équipes réduites, remarque Henk Heylen. Il doit donc pourvoir pouvoir faire partie de multiples projets avec des jalons plus courts, démarrer de nouvelles initiatives instantanément avec des experts à l’intérieur ou en dehors de son organisation; être productif où qu’il soit et quand il est disponible pour travailler utiliser et donc pouvoir utiliser plusieurs terminaux pour être plus efficace.»
Voilà pour les principes. Côté IT, cela suppose -outre les technologies à déployer- un monitoring permanent pour garantir la continuité de service; il faut aussi supporter les apps. «Quand un incident est rapporté, nous savons qu’il impacte en moyenne cinq fois plus de personnes, observe encore Ludo Constant. Il s’agit d’être proactif. Avec nos services, nous réduisons de 20% le nombre d’incidents. Etre pro-actif, analyser les usages… et ne plus agir seulement sur les incidents rapportés.»
Résultat, plus de sécurité. Avoir une vue réelle sur tout ce qui se passe, et par sur ce qu’on nous dit. Garantir la conformité. Cela signifie encore gérer les licences, l’usage des logiciels. Que faire, par exemple, avec telle ou telle licence quand elle n’est utilisée que deux fois par an ? Dans ce schéma, tout se tient. Ainsi, à propos des migrations. Les machines sont-elles prêtes à recevoir un nouvel OS ? Faut-il changer les PC ? Enfin, éviter les incidents permet d’augmenter la productivité, éviter les downtimes.
Le champ d’action du NWOW est large. En améliorant le support, l’on renforce l’efficacité, on optimise les coûts. L’image de l’IT change. Plus grande proximité du business. «Regardez le ROI, pas le coût !», conclut Henk Heylen.