Des Sysadmin éreintés. En cause, l’extension du travail hybride. Un rapport très intéressant, qui souligne parfois une certaine détresse…

68 % des Sysadmin s’estiment de plus en plus confrontés à un risque accru d’attaques de cybersécurité en raison du passage au travail hybride. De là, une surcharge de travail, considérée comme le premier défi du moment (66 %).

Telle est la première conclusion du 2021 Sysadmin Report. Netwrix, société californienne de solutions de sécurité et de conformité des données, a interrogé 732 administrateurs système. Ces professionnels mentionnent encore le manque d’outils d’assistance à distance (38 %).  Egalement les difficultés budgétaires (33 %) et la réduction du personnel (30 %). De là, d’ailleurs, un manque de compétences informatiques pour prendre en charge le travail à distance (22 %). 

Jusqu’à 50 heures par semaine

L’évolution vers la prise en charge d’une main-d’œuvre à distance a augmenté le temps de travail. 59% des Sysadmin estiment avoir travailler plus. Parfois beaucoup plus.

En général, les administrateurs système déclarent travailler de 41 heures à 50 heures par semaine (40 %), 40 heures ou moins par semaine (38 %) et 51 heures à 60 heures par semaine (14 %).

Les administrations de système travaillant dans les industries de la finance, de la vente au détail et de la santé travaillaient généralement plus de 40 heures par semaine, selon 79 % des personnes interrogées. 

Sécurité, le gros du job

La pandémie a le plus augmenté les heures de travail pour les professionnels de l’IT travaillant dans le secteur de la vente au détail, précise encore le rapport. La résolution des problèmes de travail à distance était une distraction par rapport aux questions de sécurité pour 72 % des informaticiens du secteur.

«Les Sysadmin jouent un rôle essentiel dans la protection des données de leur organisation, ne l’oublions pas. Tout au long de l’année passée, ils se sont battus, commente Ilia Sotnikov, Security Strategist & VP of User Experience, Netwrix. Cette année encore, les équipes IT ont vraiment besoin d’un soutien dans cette bataille, en commençant par une conscience de base de la confidentialité de chaque employé et en terminant par un investissement dans des outils et d’autres ressources pour aider à hiérarchiser les risques, repérer les menaces pour les données précieuses et simplifier la sécurité des données.»