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Les données, l’intelligence, le edge…

Oct 20, 2020 | Data Center | 0 commentaires

À l’ère des données à l’edge, l’architecture de réseau d’aujourd’hui doit être pilotée par l’AI et être prédictive. Le point de vue de Jerry Garcia Country Manager, Aruba Belux.

Au cours des deux prochaines années, Gartner prévoit que plus de 50 % des données seront générées à la périphérie des réseaux. En pleine pandémie, ces données vont jouer un rôle important pour aider les entreprises à survivre et à prospérer, estime Jerry Garcia, Country Manager, Aruba Belux. De nombreux changements ont été opérés depuis le confinement, conduisant de nombreuses organisations à accélérer leur transformation numérique en mettant les données au cœur de leurs stratégies.

«Les données sont une marchandise qui n’a pas nécessairement de valeur en soi si on ne les exploite pas ! Pour évoluer, les organisations doivent être non seulement capables de traiter et de stocker ces informations en toute sécurité, mais elles doivent aussi et surtout les analyser et en tirer des enseignements qui permettront de développer les résultats commerciaux.»

Pour exploiter avec succès le potentiel des données du edge computing intelligent, les organisations doivent disposer d’un réseau renforcé, résilient et sécurisé.

Tout commence par l’automatisation

L’augmentation considérable du nombre d’appareils connectés et générant des données signifie que le trafic sur le réseau va devenir de plus en plus dense. Les équipes informatiques vont donc avoir besoin d’un contrôle d’accès en circuit fermé et de bout en bout. Cependant, étant donné l’énorme variété de dispositifs, l’intervention humaine manuelle n’est plus assez efficace. C’est là qu’intervient l’intelligence artificielle.

Jerry Garcia : « les plateformes réseau doivent bénéficier d’une approche collaborative qui implique le partage d’informations avec d’autres plateformes de sécurité et l’ajustement dynamique des règles aux points d’accès. »

Utilisée comme un «sixième sens», l’AI permet aux équipes de développer des règles qui exploitent le contexte -rôle de l’utilisateur, type de dispositif, statut du certificat, emplacement, application. Objectif : prendre des décisions automatisées rapides et précises. «Lorsqu’elle est correctement exploitée, l’AI peut même effectuer des ajustements avant que des problèmes de réseau ne surviennent. L’analyse basée sur l’AI peut ainsi garantir que lorsqu’un appareil commence à agir de manière suspecte, il est automatiquement isolé, permettant de séparer et sécuriser les autres trafics», complète Jerry Garcia.

Economie de temps

La solution Aruba ESP (Edge Services Platform) va encore plus loin pour prévoir les changements qui seront nécessaires à l’avenir. Cette capacité est basée sur une décennie d’expérience dans le développement de solutions AI et sur l’accès à un lac de données historiques. Alors que les meilleurs ingénieurs réseau peuvent passer des heures à essayer d’identifier un problème, la plateforme fait ce travail automatiquement. Et la précision dépasse les 95 % !

De plus, grâce à l’automatisation, les plateformes basées sur l’AI économisent le temps du personnel informatique. Celui-ci peut se concentrer davantage sur la pensée critique, l’innovation et les projets à valeur ajoutée.

Agilité

Le COVID-19 a exacerbé la question des réseaux trop complexes basés sur des architectures disparates. «Pour résoudre ce problème, les entreprises doivent se concentrer sur des plateformes dotées d’une infrastructure unifiée. Cela permet de gérer l’ensemble du réseau de manière centralisée à partir d’une seule solution. C’est bien mieux que recourir à des applications séparées sur les réseaux filaires, sans fil et SD-WAN. Cela évite également à l’équipe IT de devoir reproduire manuellement les changements, du siège à la succursale et du centre de données aux travailleurs distants. N’ayant plus à gérer plusieurs systèmes à la fois, les gestionnaires de réseau travaillent avec plus de rapidité et d’agilité», précise encore Jerry Garcia.

L’augmentation du travail à distance et la nécessité pour les gestionnaires réseaux de rechercher une meilleure visibilité et un meilleur contrôle sur des réseaux de plus en plus disparates ont également conduit à mettre davantage l’accent sur la gestion du cloud.

Dans l’edge, la «nouvelle normalité»

Les plateformes de gestion réseau opérant dans le cloud offrent aux organisations une plus grande flexibilité,. En effet, elles proposent une manière simple et intuitive de gérer le déploiement et la disponibilité du réseau à partir d’une console unique. Et peu importe les topologies : sans fil, filaire ou SD-WAN.

Une solution réseau dans l’edge basée sur le cloud deviendra de plus en plus pertinente pour les entreprises qui s’adaptent à la «nouvelle normalité». Elles doivent trouver des moyens de gérer en même temps le travail à distance, les exigences de distanciation sociale et les solutions de suivi et de traçabilité.

«Lorsqu’elle est gérée à partir d’un hub central, une plateforme réseau peut corréler des événements transversaux. Ce faisant, on réduit le temps de résolution des problèmes et les erreurs manuelles. A la clé, l’amélioration de l’agilité de l’entreprise», indique Jerry Garcia.

Sécurité oblige !

Avec l’augmentation du nombre d’applications passant au cloud, qu’elles soient validées ou non par le service IT, la protection des données d’une entreprise est devenue encore plus difficile. Dans ce contexte, les organisations doivent envisager d’adopter un cadre de sécurité fondé sur le concept selon lequel toutes les entités, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du périmètre du réseau, doivent être manipulées avec précaution. C’est le Zero Trust. «Concrètement, cette approche devrait garantir l’identité d’un point d’accès, puis appliquer les politiques appliquées à ces points avec un pare-feu adapté aux applications, poursuit Jerry Garcia. En outre, les plateformes réseau doivent bénéficier d’une approche collaborative qui implique le partage d’informations avec d’autres plateformes de sécurité. Elles doivent aussi bénéficier de l’ajustement dynamique des règles aux points d’accès.»

Selon IDC, 55 milliards d’appareils seront connectés aux réseaux dans les deux prochaines années et devraient générer 79,4 Zo de données d’ici 2025. Si l’on ajoute à cela le glissement irréversible vers des collaborateurs distants et dispersés géographiquement, on peut constater que les réseaux et les technologies de l’information ont besoin des bons outils pour suivre le rythme. L’automatisation, l’infrastructure unifiée et la sécurité sont de bons points de départ pour développer ces outils.

 

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