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Les néobanques toujours devancées par les banques
Plus grande sensation de sécurité dans les banques que dans les néobanques, nous apprend la cinquième édition du PayObserver de Galitt
Dans tous les pays, les banques traditionnelles demeurent les premiers acteurs où les consommateurs détiennent un compte de paiement. C’est le cas pour 92 % des Belges et 74 % des Italiens, par exemple. Si tous les prestataires de paiement font autant confiance à la technologie utilisée, les banques sont en tête de liste pour la sécurité et le service à la clientèle. Par exemple, 49 % des consommateurs européens se sentent protégés en cas de cyberattaque, contre seulement 19 % pour les néobanques…
En Italie, 54 % des consommateurs ont un compte auprès d’une néobanque ou d’une fintech. C’est aujourd’hui le pays le plus avancé. Qu’importe si l’utilisation est moindre et que certaines de ces entreprises finissent par disparaître. Les néobanques ont réussi à créer le lien ultime entre la technologie et le service à la clientèle. Elles ont ainsi contribué à redéfinir les services de tous les acteurs du marché.
La carte bancaire, encore et toujours
Ailleurs, on est plus conservateur. Idem sur les moyens de paiement. Si le smartphone est le moyen de communication préféré, la carte bancaire demeure le moyen de paiement le plus utilisé.
Aujourd’hui, tous les acteurs doivent impérativement adapter leur interface client au mobile. 70 % des Anglais interagissent par smartphone. Idem pour 60 % des Italiens. En France, les applications mobiles sont aussi populaires que le téléphone chez les 50 ans et plus, un score unique.
La Génération Z imposera les néobanques
Dans un monde qui déteste le plastique, celui-ci reste la forme de paiement la plus populaire ! 67 % des Belges et 62 % des Britanniques utilisent leur carte bancaire pour chaque paiement. Dans ce contexte, les modes de paiement alternatifs ont du mal à décoller. Ainsi, seulement un tiers des Français disent aimer utiliser leur téléphone portable pour payer.
Cependant, cette tendance est vouée à s’inverser. La génération Z fera le tri. En abandonnant de plus en plus la carte bancaire – il existe un écart de 16 points entre les 18-25 ans et les 26-65 ans au Royaume-Uni ! – ou les espèces (10 points entre les deux générations en Belgique) au profit du paiement mobile (16 points entre les deux générations en France) ou de la carte de crédit de magasin (10 points entre les deux générations en Allemagne), les usages et le goût pour l’innovation de la jeune génération vont changer le paysage des paiements.
Le paiement en ligne doit s’améliorer
À l’exception de l’Allemagne, les cartes de débit ou de crédit sont le mode de paiement préféré pour les achats en ligne. Demain, tout dépendra du parcours d’achat. Deux Européens sur trois interrogés veulent pouvoir disposer du mode de paiement de leur choix. C’est très net en Allemagne (75 %) et en Italie (68 %). Ce constat prouve que pour convertir les paniers en achats, le paiement en ligne doit être à la fois rapide et sécurisé.
La vitesse du processus n’est donc pas limitée à la vitesse de la connexion Internet ou du flux de données. Elle correspond également aux options de paiement disponibles. L’utilisation de PayPal, par exemple, sera toujours plus rapide que la saisie manuelle des numéros d’une carte bancaire. Afin de répondre aux besoins exprimés par les consommateurs en matière de sécurité des données, le processus de vérification bancaire est essentiel. C’est une priorité pour les Français (58 %) et les Italiens (55 %), beaucoup moins pour les Allemands (29 %). Les néobanques l’ont bien compris.