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Teamwork, Collaboration, Printing
Les Tech commencent à licencier…
Après le boom des recrutements IT aux Etats-Unis, le pays commence à licencier. L’Europe suivra. Une rentrée sans doute chaotique.
Après une année record pour la technologie, les licenciements sont là. Le retournement est très net. Aux Etats-Unis en particulier. Depuis début juillet, plus de 45 000 licenciements y ont été enregistrés, apprend-t-on via la plate-forme layoffs.fyi, une solide base de données centrée sur les licenciements technologiques.
Alors qu’au début de l’année, une grande partie des discussions dans le secteur de la Tech se concentraient sur la baisse des valorisations, la baisse des cours des actions et le ralentissement des cycles de financement, il est davantage question, aujourd’hui, de gel des embauches. Voire de licenciements secs.
Des départs, parfois massifs
C’est le cas, notamment, de Meta. L’entreprise a annoncé officiellement à s’apprêter à vivre des temps difficiles. Meta n’embaucherait désormais qu’entre 6 000 et 7 000 ingénieurs cette année, contre 10 000 estimés prévus auparavant.
Ces réductions d’embauches cachent en réalité les départs, parfois massifs. En annonçant vouloir réduire ses coûts d’un montant de 1 milliard USD, Oracle ne précise pas le nombre de licenciements liés à l’objectif. Qui se chiffreront en milliers, tant aux Etats-Unis qu’en Europe à partir du mois d’août.
Coupes sombres, aussi, chez Netflix -qui dit traverser la pire crise de son histoire… après avoir connu une croissance exponentielle pendant la pandémie de Covid-19 ! Microsoft, aussi, reconnait un essoufflement qui impactera l’emploi. Des informations similaires remontent aussi de LinkedIn, Mozilla, PayPal, Shopify ou Splunk. Et cela sans compter de nombreuses start-up à la peine.
De la baisse des valorisations à la guerre
Les raisons ? La guerre en Ukraine, les problèmes de logistique et tout particulièrement d’approvisionnement, ainsi que la pandémie de Covid-19 qui impacte toujours fortement plusieurs pays. S’ensuivent des inquiétudes liées à l’inflation et la hausse des taux d’intérêt qui contribuent à un marché boursier en dents de scie.
Si l’on s’intéresse aux start-ups, en particulier celles qui ont bénéficié d’un boom pandémique qui commence à se calmer, on remarque que celles-ci commencent à ressentir la pression. Les valorisations, en particulier à un stade avancé, ont commencé à baisser. Résultat : il est beaucoup plus difficile de lever des fonds dans cet environnement.