Lexmark pousse le couple big data-IoT, valeur de changement
C’est en connectant l’IoT et le big data qu’il deviendra possible de réellement comprendre ce qui fonctionne bien ou mal dans l’entreprise, assure Lexmark.
«Les entreprises ont une formidable occasion de s’emparer de l’IoT et de la combiner au big data pour rendre leurs activités plus efficaces, plus productives et rationalisées. Car en combinant capteurs et big data, elles peuvent obtenir des informations sur ce qui est en train de se passer en temps réel et, plus important encore, où cela se produit, plutôt que de se contenter d’estimations prévisionnelles», avance Steven Burford, Country General Manager Benelux, Lexmark.
L’idée de connecter IoT et big data promet de transformer la vie des consommateurs, mais aussi le monde des entreprises. Pour elles, ajouter des capteurs à leur technologie leur permettra de cesser de faire des estimations : elles pourront surveiller leurs processus à distance et aboutiront à des solutions plus intelligentes.
Tout comme les réseaux sociaux créent des flux d’information, l’IoT produit un flux de données continu. Le principal avantage de cette continuité pour les entreprises, c’est leur capacité à déterminer des tendances, dégager des logiques et examiner les écarts de comportement d’un processus en temps réel. Il suffit, par exemple, de placer un capteur sur une porte pour savoir en temps réel combien de fois cette chambre est utilisée. «Un capteur installé sur une machine dans une usine pourra permettre de surveiller l’échauffement de l’équipement au cours de la journée, illustre Steven Burford. Et les renseignements et les enseignements extraits de ces données vont s’accumuler au fil du temps au point de former une image précise du fonctionnement détaillé de l’activité. L’analyse pourra permettre aux entreprises d’affiner l’allocation de leurs ressources et de veiller à ce que chaque euro dépensé délivre un retour sur investissement.»
L’IoT couplé au big data
Les trois critères qui vont conditionner la réussite globale de l’IoT sont probablement : la réglementation, l’intérêt du consommateur et l’application au monde de l’entreprise. Dans le contexte d’une entreprise, l’IoT pourra permettre de signaler quand des processus métier ne fonctionnent pas correctement et que l’information ne circule pas à la bonne vitesse ou qu’elle n’est pas protégée d’un bout à l’autre du processus. Couplé au big data, c’est la possibilité d’alerter l’entreprise dès qu’un produit ou un service encourt des risques. Et c’est ne pas un luxe, mais crucial car la détection au plus tôt peut permettre de régler un dysfonctionnement mineur avant qu’il s’aggrave et devienne un vrai problème.
«Les plus grands acteurs de l’IoT devront collaborer avec les entreprises pour bien comprendre leurs besoins, de façon à leur recommander une technologie adaptée. Avant de décider quels processus analyser, il faut savoir qu’en règle générale, plus l’incertitude est grande vis-à-vis des résultats, plus le potentiel d’économies et de gains d’efficacité est important», prévient Steven Burford. Les entreprises doivent identifier les meilleures plateformes ‘analytics’ et les meilleurs outils leur permettant d’acquérir les données dont elles ont besoin, d’analyser les enseignements qu’elles portent et de prendre des décisions en conséquence. Si l’éventail des options apparaît large, le nombre des systèmes qui passeront le test de l’IoT est plus limité.
La capacité à recouper les données
«La gestion de l’information, pilotée par des outils d’analyse de l’IoT, peut aider à améliorer les services en révélant comment les données sont acheminées, stockées et analysées. Par exemple, on peut utiliser MPS Process Analytics de Lexmark, une solution qui utilise des services d’analyse des données et de localisation pour identifier des potentiels d’amélioration des processus de gestion des documents d’une organisation», indique encore Steven Burford. Par la collecte et l’analyse des données d’utilisation d’une imprimante, le service saura reconnaître des comportements inhabituels, analyser ce qu’ils signifient et déterminer des recommandations permettant de gagner en efficacité. Il est ensuite possible pour les consultants de Lexmark de cartographier les processus métier concernés et de proposer des solutions pour les rationaliser et réduire les écarts de comportement.
L’analyse des données peut permettre à une entreprise d’optimiser ses processus et de rationaliser ses workflows pour gagner en efficacitéC’est en ce sens que le big data évolue. «Ce n’est plus tant la quantité de données capturées qui importe, mais la capacité à recouper ces données avec d’autres informations pour produire un résultat utile et exploitable. Combiné avec une technologie comme celle de l’Internet des objets, le big data peut aider à minimiser les sources d’inefficacité au profit d’un meilleur retour sur investissement, conclut Steven Burford. C’est en connectant l’IoT et le big data qu’il deviendra possible de réellement comprendre ce qui fonctionne bien ou mal dans l’entreprise.»