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L’Hybrid IT ou comment investir judicieusement
90% des organisations utilisant des services basés sur le cloud vont opter pour une infrastructure IT hybride. Et vous ? Le cloud a ses limites, l’Hybrid IT les dépasse.
L’Hybrid IT, naturellement. Et par la force des choses, estime Alain Wattier, General Manager, NSI. «Nous vivons aujourd’hui dans des univers composites, nécessairement pluriels. Le choix d’une option technique, stratégique ou non, ne doit pas interdire de faire cohabiter d’autres options. C’est la condition nécessaire, pour les entreprises, de préserver leur flexibilité.»
Dans ce contexte, le terme Hybrid IT recèle une signification bien plus riche que celle souvent entendue. En effet, les offres cloud ne constituent pas un futur unique et obligé de tous les systèmes d’information. «L’univers high tech, fort heureusement, est pluriel, multiple, polymorphe. En revanche, il ne peut être ‘idéologique’ -c’est à dire ancré une fois pour toute à un socle monolithique, d’une seule couleur.»
L’informatique hybride permet une réelle optimisation, ajoute Gartner, alors que dans les services antérieurs de cloud computing, une telle flexibilité devait généralement être ‘customisée’. Dans cette perspective, Gartner prévoit un changement majeur à venir. D’ici à 2023, 90% des organisations utilisant des services basés sur le cloud vont opter pour une infrastructure IT hybride.
Le cloud, une solution unique ?
Bien sûr, le cloud présente d’énormes avantages. Il permet notamment aux entreprises de toutes tailles d’accéder à de nouveaux produits, services et innovations. Cependant, SaaS, IaaS et PaaS sont encore loin de représenter la majorité des dépenses en IT.
En 2022, prévoit Gartner, 72 % des revenus des marchés de l’IT d’entreprise proviendront encore de l’achat de solutions ‘traditionnelles’. Pourtant, le cloud est aujourd’hui incontournable. Il reste incontestablement un élément clé à la stratégie informatique des entreprises et organisations performantes.
Les limites du cloud
Les arguments de vente des prestataires de cloud public sont connus. Soit une réduction des coûts et le basculement en OPEX, c’est-à-dire en dépenses d’exploitation. Pourtant, la plus grande plus-value à attendre des services de cloud public se situe dans la mise à l’échelle. Elle se situe aussi dans l’accès à l’innovation et aux technologies essentielles à la transformation numérique.
Pour ce qui est du cloud privé, il offre un coût de propriété à long terme potentiellement plus faible. Cela dit, les factures mensuelles, sans doute peu élevées dans un premier temps, finissent par augmenter rapidement. Le cloud privé offre aussi un meilleur contrôle et une plus grande personnalisation. Surtout, il permet de transférer des charges de travail non-sensibles vers le cloud public au moment des pics d’activité.
Toutefois, ces transferts peuvent être limités, notamment pour des exigences réglementaires. De nombreuses entreprises utilisent également des applications et des données critiques pour l’entreprise qu’elles ne peuvent tout simplement pas sortir.
De l’ordre dans l’univers hybride
Les entreprises se demandent comment mettre de l’ordre dans cet univers hybride. Autrement dit, comment passer d’un état «hybride par défaut» à un état «hybride par design».
«Cette évolution dans l’approche nécessite une planification détaillée, souligne Alain Wattier. De plus, elle réclame un investissement réfléchi tant en hardware qu’en software. Il s’agit de disposer des capacités suffisantes pour délivrer la performance, la sécurité et la conformité nécessaires. De même, il s’agit d’intégrer et orchestrer les multiples applications et plates-formes cloud utilisées aujourd’hui par les entreprises.»
De l’importance d’une feuille de route
Déployées et utilisées correctement, les solutions dans le cloud permettent aux entreprises de prospérer. Mais souvent, hélas, elles sont déployées au coup par coup. Autrement dit sans réflexion suffisante en termes d’intégration et d’orchestration avec les systèmes existants. Sans feuille de route pour l’avenir, prévient NSI, cela revient à ajouter des couches de complexité à un écosystème technologique déjà cloisonné.
Les solutions Hybrid IT de NSI facilitent l’informatique sur site tout en tirant parti des applications et des services sur le cloud. Fort de ses 25 ans d’expérience NSI s’appuie sur une équipe d’experts en infrastructure lui permettant de proposer au client une approche à 360 °. En outre, en qualité d’intégrateur, la mise en œuvre de DevSecOps est une évolution logique, en phase avec le marché. Les équipes travaillent en «squad» réunissant des collaborateurs aux expertises variées dans les domaines de la sécurité et de l’architecture ou encore du déploiement.
Composer avec l’insécurité économique
Il s’agit aussi de comprendre les utilisations adaptées au ‘on premise’ et celles adaptées au cloud. Il faut donc déterminer quelles applications et quels services doivent rester sur place -du fait, entre autres, de la latence ou de la criticité de certaines données. Ainsi, les entreprises pourront choisir de moderniser des opérations de convergence complexes sur des serveurs hybrides, en ajoutant des points d’accès au stockage ou en virtualisant les capacités de stockage.
«Dans cette époque incertaine, les entreprises doivent à la fois composer avec l’insécurité économique et rester en phase avec un rythme d’innovation numérique toujours plus rapide. Il est essentiel d’investir dans une infrastructure et des services IT, tant pour traverser à la crise actuelle que pour assurer la prospérité future.» Une recommandation qui s’applique aux PME comme aux grandes organisations et pour laquelle les compétences d’un intégrateur font la différence.