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Low code, la fin du développement traditionnel ?
L’utilisation de plates-formes low code n’en fait pas des technologies à utiliser seules. Wavestone les recommande cependant pour rester concurrentiel.
Low code ? On regarde encore ces plates-formes de manière circonspecte. On devrait les regarder avec plus d’intérêt, estime Wavestone. Et de mentionner une étude récente de Gartner selon laquelle, d’ici à 2024, 65% des applications seront développées en low code.
Pour rappel, généralement faciles d’utilisation, ces plates-formes permettent à des personnes n’ayant pas de connaissances en programmation, les «citizen developers», de développer leurs produits et/ou d’augmenter la productivité des programmeurs. Les intérêts pour les entreprises sont donc multiples : pallier le manque de compétences techniques, développer des applications plus rapidement pour faire des économies de ressources ou encore favoriser l’implication des équipes métier dans la construction d’outils informatiques.
Des avantages, mais pas seulement…
Dans ces plates-formes, Wavestone voit une série d’avantages :
– Des interfaces intuitives, «user friendly» avec la présence de nombreuses fonctionnalités sous forme de modules à configurer prêts à l’emploi.
– Un support de maintenance dont l’entreprise peut bénéficier pendant et après la phase de développement.
– La possibilité donnée aux clients de la plupart des plateformes low code de gérer et d’administrer leurs applications dans un cloud.
Cependant, en dépit des nombreux avantages qu’elles présentent, les plates-formes low code peuvent poser des problèmes de sécurité et d’optimisation du code (rapidité d’exécution, optimisation de la mémoire, consommation énergétique). De plus, elles ne sont pas adaptées pour certains cas d’usages complexes. Aussi, il convient de se demander dans quels cas d’usages l’utilisation de plateformes low code est préférable à un développement traditionnel.
Différentes plateformes, quelles solutions ?
Selon une étude faite par l’éditeur de solution OutSystems, plateforme low code leader dans le classement Gartner, 69 % des entreprises déclarent utiliser le No/Low-code pour accélérer la transformation numérique et l’innovation. 55 % d’entre elles pour augmenter la vitesse de développement. Et 38% ont indiqué qu’elles souhaitaient réduire le recours à des compétences techniques difficiles à trouver.
Les trois cas d’usage majoritaires sont les CRM, les ERP et le remplacement d’applications existantes développables par les méthodes low code. Selon OutSystems, 50 % des entreprises utilisent les plateformes low code pour développer des applications ou des portails Web destinés aux relations avec les partenaires et clients. 49% d’entre elles déclarent utiliser ces plateformes afin d’effectuer l’onboarding et la gestion des employés. Et 31% déclarent créer des solutions visant à étendre ou à remplacer leurs plateformes existantes.
Pour délivrer bien plus rapidement
Il y a différentes opportunités liées à l’utilisation des plateformes low code, estime Wavestone. Elles offrent un socle harmonisé, sécurisé et validé par la direction IT sur lequel les collaborateurs peuvent s’appuyer pour prendre des initiatives et proposer de nouvelles applications, ce qui permet de minimiser le shadow IT. Le développement d’applications se démocratise en s’ouvrant aux citizen developers. Également, grâce à la facilité d’implémentation, d’accès (cloud) et aux nombreux modules pré-implémentés, les développeurs professionnels peuvent augmenter leur productivité. Le citizen developer n’étant pas une ressource technique dédiée à la mise en place d’une application, les ressources liées à l’implémentation sont réduites et la qualité/conformité des applications délivrées est assurée par le profil métier du citizen developer.
Un ROI énorme
En somme, le temps consacré à la programmation technique est converti à l’introduction de facteurs métiers menant à une optimisation organisationnelle. Les changements et évolutions sont possibles plus aisément grâce à une implémentation plus souple. De manière générale, l’exploitation de plateformes low code peut permettre de délivrer des applications bien plus rapidement et en recrutant un minimum de ressources techniques.
Exemple de l’impact économique qu’engendre l’exploitation réussie d’une plateforme low code, la plateforme Power Apps développée par Microsoft. Selon le Total Economic Impact de Forrester, elle permettrait en moyenne une réduction de coût de développement de 74 % avec un retour sur investissement (ROI) de 188 % en moins de six mois. De son côté, la plateforme Mendix permettrait une réduction de coût de 94 % avec un ROI de 203 % en moins de trois mois.