De par sa taille, le mainframe n’a jamais été un équipement à faible coût. A l’achat, le mainframe reste coûteux. En compensation, il peut être utilisé de façon très intensive; son taux de parallélisme d’exécution des groupes d’applications est sans pareil, sans affecter l’intégrité et la sécurité.

«Plusieurs études indépendantes le démontrent : le mainframe est plus rentable que les grands systèmes tournant dans un environnement distribué sous Unix et Windows. Son TCO est largement inférieur», explique Henri Arnold, Head of Mainframe Services, NRB.

Au fil du temps, le coût par MIPS n’a cessé de baisser, confirme Gartner. Pour sa part, Illuminata estime que les coûts du mainframe sont plus avantageux de 50 à 60% par rapport aux solutions Unix et Windows après avoir comparé les coûts engendrés par l’exécution de 10 à 50 applications sur un seul mainframe par rapport à 10 à 20 serveurs lames ou à un réseau de 50 serveurs.

Toujours dans le data center, IBM a pu démontrer qu’un mainframe nécessite moins de puissance électrique et de climatisation qu’un grand nombre de serveurs en rack 1U exécutant la même charge.

Quant à la répartition des coûts, elle a radicalement changé au cours des dix dernières années : alors que les coûts hardware ont baissé sensiblement, passant de 65 à 14%, les coûts de main-d’œuvre ont augmenté et sont passés de 14 à 29%. Seule ombre au tableau dans cette analyse, la composante logicielle. Toujours selon Gartner, elle peut représenter 44% du coût de possession. Ce qui s’explique en partie par le fait que certains éditeurs de logiciels indépendants considèrent encore la plate-forme comme une «vache à lait». «De là, encore, l’intérêt à mutualiser, insiste Henri Arnold. Plus grand est le nombre de clients opérant sur la même infrastructure, plus les coûts opérationnels sont maîtrisés.»

En élargissant son offre de produits de gestion, IBM essaie de contenir ce phénomène inflationniste -les tâches routinières peuvent être exécutées par des ressources moins qualifiées avec beaucoup moins de risques. Ce faisant, Big Blue répond indirectement aux doutes d’une partie du marché quant à une possible pénurie de main-d’œuvre spécialisée dans le mainframe en raison du vieillissement et du départ à la retraite des experts. Selon NRB, la question de la «relève» ne se pose plus, IBM ayant beaucoup investi dans le développement d’une communauté mainframe, notamment à travers le programme Academic Initiative. «Outre la formation constante de nos propres collaborateurs, NRB a créé sa propre académie, rassure Henri Arnold. La relève est assurée !»

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Mainframe - Cher ? Vous voulez dire avantageux !
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Mainframe - Cher ? Vous voulez dire avantageux !
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A l'achat, le mainframe reste coûteux. En compensation, il peut être utilisé de façon très intensive
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