Si, chaque seconde, quelque 60.000 requêtes sont effectuées sur Google, 1.150.000 transactions CICS sont réalisées dans le même laps de temps ! Rien d’étonnant, en réalité. Selon IDC, deux applications critiques sur trois sont supportées par un environnement mainframe. Tout est dit !
Début 2000, pourtant, analystes et constructeurs informatiques se relayaient pour annoncer sa disparition. Certes, le nombre de clients a baissé, mais exprimé en MIPS, le marché du mainframe continue à croître. Et si l’on en juge les derniers résultats financiers d’IBM, rarement les ventes n’ont été aussi soutenues…
Moins de systèmes, mais des infrastructures toujours plus importantes. A l’instar des Belfius, BNP-Paribas, KBC ou Euroclear pour ne citer qu’eux, on peut réellement parler de concentration. Par ailleurs, de plus en plus de compagnies transfèrent leurs activités mainframe chez des prestataires spécialisés, à l’instar de NRB. La mutualisation des ressources permet de réduire les coûts, mais aussi d’optimiser les aspects opérationnels, sans parler de la sécurité.
«Jamais on n’a compté autant de MIPS, mais ceux-ci sont concentrés dans un nombre moins élevé d’entreprises, observe Philippe Laboulle, Directeur Strategy & Corporate Affairs, NRB. Et si l’univers des serveurs tel que mesuré en volumes d’expédition et en revenus est dominé par l’architecture x86 d’Intel, Linux for System z continue de croître à des taux significatifs.»
Bref, si le dinosaure se porte bien, c’est qu’il évolue. Le mainframe se réinvente a démontré NRB au cours de son troisième Mainframe Day, le 27 mai dernier à Bruxelles. Jamais, d’ailleurs, IBM n’a cessé d’investir; le mainframe a conservé les attributs clés d’une plateforme informatique d’entreprise, tout en évoluant fonctionnellement au fil du temps.
«Après cinquante ans de carrière, un record absolu en matière d’informatique, le mainframe est ce qu’on fait de plus éprouvé pour remplir les fonctions d’avenir, poursuit Philippe Laboulle. Le mainframe est taillé pour le cloud computing, pour le big data, pour la mobilié et il va nous étonner par ses capacités d’analyse de données en temps réel.»
