Mainframe, une histoire sans fin. Pas question de renoncer à la plate-forme la plus sûre. La sécurité est d’ailleurs le pilier de la transformation digitale, rappelle Kyndryl.

90 % des personnes interrogées déclarent que le mainframe reste essentiel à leurs opérations commerciales en raison de ses niveaux élevés de sécurité, de fiabilité et de performances, tout en ayant la flexibilité de passer aux plates-formes cloud pour plus d’efficacité. Donc, pas question de s’en passer !

L’enquête menée par Coleman Parkess pour le compte de Kyndryl auprès de 500 dirigeants d’entreprise et responsables IT révèle que la plupart des organisations adoptent une approche hybride en matière de modernisation du mainframe. Migrer, oui. Mais pas tout. Seulement 1 % des personnes interrogées envisagent de déplacer entièrement toutes les charges de travail hors du mainframe. En moyenne, c’est 37 %. Pas plus.

Moderniser… de trois façons

Dans l’environnement commercial actuel, compétitif et en évolution rapide, où de nombreux dirigeants reconsidèrent leurs choix de dépenses, les entreprises recherchent des moyens de démarrer ou d’accélérer leur parcours de modernisation du mainframe pour accroître l’efficacité, l’agilité et l’innovation, assure Kyndryl.

Les entreprises qui cherchent à mettre à jour leurs opérations critiques abordent la modernisation de trois manières : en modernisant le mainframe, en s’intégrant aux hyperscalers ou en passant au cloud. Presque toutes les personnes interrogées utilisent une combinaison d’approches, en prenant en compte les capacités de chaque plateforme et en adaptant les projets à leurs besoins commerciaux et techniques.

Une observation clé est que quelle que soit l’approche de modernisation du mainframe choisie, les entreprises font état d’une réduction des coûts et d’une augmentation de la rentabilité de 9 à 11 %. Les économies annuelles moyennes par organisation peuvent être sustantielles, ce qui montre que la modernisation du mainframe génère un retour sur investissement positif. Outre les avantages financiers, les personnes interrogées indiquent que la transformation alimente l’innovation en leur permettant de profiter d’une évolutivité accrue et d’une mise sur le marché plus rapide. 

Pas de transformation réussie sans sécurité

L’enquête de Kyndryl révèle encore que les personnes interrogées partagent une préoccupation commune en matière de modernisation, quelle que soit la voie de transformation choisie. La sécurité est le facteur le plus important cité (49 %) dans la définition de la stratégie de transformation d’une organisation. Dans le même temps, il s’agit de l’un des éléments les plus cruciaux pour le succès d’un projet de modernisation du mainframe et du sujet le plus populaire en matière de formation et de perfectionnement.

Les préoccupations concernant le déclin des compétences mainframe sont également citées comme un défi majeur pour plus de la moitié des organisations interrogées, et ce déficit de compétences représente des opportunités d’emploi pour les talents techniques émergents.

Mainframe, le statu quo n’est pas une voie vers la modernisation

74 % des personnes interrogées déclarent s’appuyer sur des cabinets externes pour les accompagner dans la transformation en raison de leurs défis en matière de compétences.

« Aujourd’hui, le manque de main-d’œuvre qualifiée pour prendre en charge et sécuriser ces environnements critiques est une cause importante d’anxiété pour de nombreuses entreprises, estime Petra Goude, Global Practice Leader Core Enterprise & zCloud, Kyndryl. Trouver un conseiller et un intégrateur de confiance doté d’une expertise et d’une expérience approfondies est pourtant la clé du succès, peu importe où en sont les organisations dans leur parcours et comment elles envisagent d’exécuter leur transformation. L’enquête montre que maintenir le statu quo n’est pas une voie vers la modernisation ou la croissance. »