Avec des applications dans le cloud public, hors de ses propres data centers et même en bordure de piste, McLaren exploite Workspace ONE pour mieux comprendre les données.

« Vingt-deux fois par an, nous construisons un centre de données à la périphérie ! » L’image est forte. Vingt-deux fois par an, McLaren Racing faisait et refaisait ce que VMware propose : déplacer virtuellement la technologie d’un circuit à l’autre. Une même configuration informatique sur chaque site de course relie toute l’équipe, y compris les mécaniciens, les ingénieurs, les membres d’équipage et les pilotes des deux voitures de course de Formule 1, explique Ed Green, Head of Commercial Technology, McLaren Racing.

La technologie VMware alimente McLaren avec son SD-WAN, permettant à l’équipe de saisir les réseaux liés et d’utiliser la mise en forme intelligente du trafic afin que la connectivité soit garantie là où les utilisateurs se trouvent -sur le paddock, dans le garage et sur piste.

Quand la qualité d’une course s’évalue en millisecondes, l’écurie en a besoin en temps réel

Sur les circuits, l’exécution d’applications très avancées et le traitement de flux de données nécessitent un support et un stockage de données puissants. Avec des applications dans le cloud public, hors de leurs propres centres de données et même en bordure de piste, McLaren peut exploiter Workspace ONE pour mieux comprendre les données.

« Tout ce que nous faisons concerne des gains marginaux pour tenter de trouver des moyens d’aller plus vite, commente Ed Green. Et cela partout, aux quatre coins du monde où nos employés doivent travailler… » Théoriquement, l’informatique pourrait se concentrer sur « la prise des bonnes leçons que nous avons apprises en ayant une équipe de 80 ingénieurs en les adaptant aux chambres d’hôtel et aux paddocks ». En réalité, ce n’était pas si simple. « Auparavant, fournir des services informatiques aux personnes à la périphérie consistait à fournir un ordinateur portable, à prendre du recul et à ne pas y toucher ». Plus aujourd’hui…

Workspace ONE, n’importe où

A la fin du printemps dernier, McLaren a déployé Workspace ONE dans l’ensemble de l’organisation. C’est précisément le point fort de la technologie : pouvoir être déployée n’importe où jusqu’à la périphérie pour offrir une expérience utilisateur transparente à toutes les parties prenantes qui ont besoin d’une telle accessibilité et connectivité, intégrant le contrôle d’accès, la gestion des applications et la gestion des terminaux multiplateformes sur tous appareils, y compris pour les invités qui se présentent le jour de la course et qui doivent pouvoir interagir avec les statistiques et les analyses sur leurs tablettes et téléphones.

Lors de l’événement VMware Explore, Ed Green a montré l’exemple d’un technicien expert en pneus, accédant à des informations en temps réel sur le terrain. « Il est en mesure d’analyser toutes les données provenant de la voiture pour prédire sur quel pneu nous devrions ensuite passer. C’est essentiel dans cette ère moderne de la Formule 1 ! » L’équipe McLaren Racing s’appuie sur une série d’applications clés pour améliorer l’aérodynamisme des véhicules, optimiser leurs composants et prendre des décisions en temps réel basées sur des données.

Faciliter l’accès à l’information tout en la sécurisant

En utilisant une combinaison d’infrastructure sur piste, de centres de données propriétaires et de cloud public pour exécuter des applications essentielles, l’écurie maximise la valeur du multi-cloud pour gagner des courses.

« Aujourd’hui, nous mettons des téléphones Android dans les poches de nos collaborateurs et de nos invités. Tous exécueant Workspace ONE, ce qui nous permet de fournir un accès sécurisé jusqu’à la périphérie. Ainsi, les ingénieurs peuvent consulter les données au sol sur leurs téléphones de manière sécurisée. »

Hors piste, McLaren utilise Workspace ONE pour gérer la technologie disponible dans ses zones d’accueil. Dans le passé, ces zones étaient physiquement adjacentes à la piste, mais numériquement coupées de l’action. « Vous pouviez aller jeter un œil au-dessus des voitures, mais vous ne pouviez pas obtenir les données sur votre téléphone ou votre tablette, poursuit Ed Green. Nous voulions un moyen de déployer en toute sécurité une suite d’applications afin que nos invités, chaque fois qu’ils nous rejoignent à la course, puissent voir les données sur leurs smartphones et tablettes et les utiliser pour interagir un peu plus avec nous. »

Désormais, avec les applications nouvellement déployées, il est possible de consulter les mêmes cartes météorologiques que les stratèges sont en train de consulter. « Vous pouvez regarder la course. Vous pouvez regarder à l’intérieur du garage. Et même voir une partie de la télémétrie provenant des voitures, conclut Ed Green. Et, si ces appareils venaient à quitter le circuit, nous savons que nous pouvons les éteindre et sécuriser nos données ! »