Megabyte chez IMPS. Un CRM à schtroumpfer
Les Schtroumpfs sont partout, y compris dans le système d’information d’IMPS, la société qui gère leurs droits. Pour elle, Megabyte a développé un CRM schtroumpfement personnalisé au départ de Sage BOB 50 et de Sage SalesLogix.
A un an de leur soixantième anniversaire, les Schtroumpfs sont partout, renforçant toujours un peu plus leur renommée internationale. Dans les prochains mois, les lutins bleus seront les vedettes de deux nouveaux parcs d’attractions. Aux Emirats arabes unis, les célèbres personnages de Peyo ont construit leurs maisons en forme de champignon à proximité des tours futuristes de Dubaï; ils seront les stars du Motion Gate, le plus grand des six parcs à thème qui poussent actuellement aux portes du désert. Bientôt, aussi, les Schtroumpfs s’installeront en Malaisie, puis en Russie. Soit autant de vitrines inédites pour ces personnages qui, par ailleurs, poursuivent leur merveilleuse existence sous le stylet graphique de Jeroen De Coninck et son équipe.
Ce succès planétaire réclame une gestion on ne peut plus rigoureuse. C’est la tâche d’IMPS (International Merchandising Promotion & Services), société basée à Genval, dans le Brabant wallon, qui articule ses activités autour de trois business units : book-publishing, merchandising-promotion et audiovisuel.
La combinaison de plusieurs facteurs, le redéploiement géographique de ses activités, la redéfinition de sa politique commerciale et marketing, ainsi que le lancement de son premier film cinéma, «Les Schtroumpfs et le Village Perdu», stimule très fortement la croissance d’IMPS qui, abordant de nouveaux défis, doit dès lors repenser non seulement son organisation et sa structure, mais aussi ses processus et l’allocation de ses ressources.
CRM sur mesure
Le coeur de l’activité d’IMPS repose sur un CRM, en relation avec le système comptable. Dans le cas cette PME (38 collaborateurs), un ERP aurait été inutile, dans la mesure où elle ne produit rien et ne stocke pas davantage. Elle initie des droits et les gère, de l’initiation d’un projet à son exécution. «Notre activité étant tellement spécifique et en évolution constante, aucun logiciel standard ne répondait exactement à nos attentes : nous avions besoin d’un partenaire capable de nous proposer une solution sur mesure», commente Véronique Culliford, Présidente fondatrice, IMPS. Et de faire appel à Megabyte, avec qui l’entreprise de Genval entretient une relation de plus de huit ans. Outre le projet en question, Megabyte gère l’infrastructure d’IMPS, des serveurs aux stations de travail pour les graphistes, sans négliger les postes de travail, les systèmes d’impression et le réseau.
Fonctionnellement, le besoin est concentré sur le workflow principal qu’est le contrat, de la négociation commerciale au relevé de royalties, en passant par le contrat en lui-même ainsi que tous les corollaires, qu’ils soient d’ordre commercial, juridique ou financier.
Megabyte avait opté pour une solution permettant un paramétrage en profondeur, pour une adéquation optimale entre le produit et la demande. «Nous avons opté, comme socle de la solution, pour le logiciel CRM Sage SalesLogix, qui offre suffisamment de flexibilité en termes de paramétrage, indique Francis Loquet, Applications Services Director, Megabyte. La plus importante modification résidait dans le module qui gère traditionnellement les ‘opportunités’. Nous l’avons entièrement recalibré pour la gestion des royalties, qui reste un processus très spécifique.»
Concrètement, cela signifie que les offres sont encodées dans le système, qui génère ensuite des relevés des royalties à percevoir et qui les transforme en lignes de facturation. Ces dernières passent ensuite dans le programme de comptabilité Sage BOB 50, également conseillé par Megabyte.
Fonctions analytiques
Le CRM reste uniquement utilisé en interne par le personnel d’IMPS et vise une visibilité accrue des flux et une consolidation des données. «Depuis son implémentation initiale, la précision et les possibilités de personnalisation du CRM ont bien évolué, enchaîne Tom Cosijn, IT Manager. Nous avons particulièrement travaillé sur le lien avec BOB 50. Le système permet, maintenant, de détailler la cible encore plus finement, en tenant compte du produit, du territoire en intégrant la devise ainsi que le taux de change, sans oublier le canal de distribution. Cela nous permet de comparer précisément le retour sur investissement des différents projets. C’est dans cette direction, d’ailleurs, que nous évoluons, l’objectif étant d’analyser toujours plus précisément la rentabilité de nos projets. En visant une plus grande interaction entre relation client et comptabilité, nous pourrons par exemple calculer directement les commissions de nos agents. Cette fonctionnalité est actuellement en phase de test… Dans le futur, nous faciliterons l’accès au CRM depuis l’extérieur. Nos agents et autres détenteurs de licences pourront ainsi encoder à distance les informations relatives au calcul de royalties, ce qui nous fera gagner du temps.
A entendre Philippe Glorieux, Head of Marketing & Communications, IMPS, l’avenir sera analytique. Ce CRM est une mise d’or ! Avec Megabyte, nous cherchons aujourd’hui comment extraire davantage d’informations du système, comment libérer le plein potentiel des données que nous gérons et stockons. Nous visons des fonctions analytiques poussées, qui dépassent le cadre de la BI. La finalité, c’est évidemment la prédictibilité, pouvoir identifier des opportunités imprévues, mieux comprendre les clients, déceler des risques cachés...»
Le cap est donné. Megabyte a montré ses compétences -d’abord, une bonne compréhension des activités d’IMPS; ensuite, de réelles capacités en développement spécifique -lequel «pèse» environ 70% de la solution. «Le CRM ne cessera de s’enrichir, c’est sûr. Avec Megabyte, nous disposons des compétences nécessaires et la technologie, axée sur SQL, le permet, estime Tom Cosijn. Parlera-t-on encore de CRM ? Je l’ignore. Peu importe d’ailleurs. Ce qui nous intéresse, c’est le potentiel de la solution, l’assurance de savoir que nous disposons aujourd’hui et que nous disposerons demain d’un système capable de soutenir nos projets…»
La marque belge la plus connue dans le monde… sans que personne ne le sache
Où est le Schtroumpf grognon ? Pas à Genval, au siège de la société IMPS (International Merchandising Promotion & Services), qui gère les droits des petits lutins bleus. Bon an mal an, l’entreprise -gérée par Véronique et Thierry Culliford, les enfants du dessinateur Peyo- enregistre un chiffre d’affaires qui varie entre 12 et 18 millions EUR en fonction des projets -comme lancement d’un nouveau film, par exemple. Les produits se multiplient, avec de nombreux partenaires. La PME de Genval travaille avec 24 agents à travers le monde.
«Aujourd’hui, sous leurs différents supports, les personnages sont présents dans quelque 110 pays, dans une quarantaine de langues, explique Philippe Glorieux, Head of Marketing & Communications, IMPS. Nous avons vendu plus de 50 millions d’albums. Outre les 34 albums publiés, il y a les dessins animés, les jeux vidéos, les statuettes et les peluches, plusieurs films et même une chaîne YouTube. A elle seule, la série télévisée, riche de 272 épisodes, est diffusée sur plus de 120 chaînes dans le monde, et ce depuis près de 30 ans… Bref, nous sommes sans doute la marque belge la plus connue dans le monde, sans que personne ne le sache !»