Missions ou freelances sans commission
Beelance connecte les entreprises et les freelances du monde digital. Déjà plus de 4.200 freelances inscrits depuis son lancement en septembre 2019 !
Le nombre de freelances ne cesse d’augmenter. D’après un sondage réalisé l’an dernier par SD Worx et l’Antwerp Management School, jusqu’à 97 % des entreprises belges feraient régulièrement appel à des indépendants, ces derniers représentant en moyenne 10 % de leurs effectifs.
Une étude de Malt montre que 79 % des indépendants gagnent mieux leur vie en étant freelances que s’ils étaient salariés. Mais c’est loin d’être la seule explication d’après l’étude. Ce que confirme Laurent-Philippe Ham, co-founder, Beelance : «freelance est un choix, celui de la liberté; c’est choisir quand on travaille, avec qui et comment. C’est la clé aujourd’hui pour pouvoir recruter des talents. Dans le digital, 17 à 20 % choisissent la voie de l’indépendance.»
Un écosystème de support aux ‘beelancers’
C’est dans ce contexte que Beelance s’est lancé. «Dans les industries à plein emploi, l’engineering et l’informatique, il y a vraiment un bond très important du nombre de freelances parce que le risque pour l’individu de ne pas trouver de mission est très faible, explique le cofondateur de l’entreprise. De plus en plus de jeunes se lancent sous ce statut dès la fin de leurs études. Ou après deux ou trois ans dans une société de consultance.»
Beelance s’appuie sur un algorithme de matching unique, issu de la technologie GDB (Graph DBase) de Neo4J, capable de proposer à chaque freelance des missions adaptées à ses compétences. La plateforme intègre également une solution complète qui gère et simplifie les démarches administratives liées aux missions. Contrats, factures, notes de frais et autres documents sont centralisés et accessibles en un clic depuis la plateforme. Beelance offre également aux freelances la possibilité de recevoir le paiement de leur facture sous 5 jours.
Les grandes entreprises dans le viseur
Afin de parfaire cet accompagnement personnalisé, Beelance déploie un éventail de services à travers un écosystème de partenaires. Des acteurs comme AXA, Securex, Silversquare ou la Solvay Business School, pour ne citer qu’eux, apportent leur support aux ‘beelancers’. A l’image des travailleurs salariés, ceux-ci bénéficient de nombreux avantages, comme par exemple une assurance en responsabilité civile. La véritable force de la plateforme : une communauté, comptant plusieurs milliers de spécialistes du digital, fédérée autour de valeurs d’entraide et de partage de connaissance. En ce sens, Beelance fonctionne comme un hub.
Gratuité oblige, le défi pour Beelance ne consiste pas à attirer les freelances, qui viennent naturellement, mais plutôt les clients. Tout particulièrement les grandes entreprises. «Actuellement, on évangélise. Dans le monde de l’entreprise, on a besoin de nous mettre dans une case, constate Laurent-Philippe Ham. Beelance n’est ni un cabinet de recrutement, ni un cabinet de consultance. Nous offrons un service différent. Une entreprise comme Deloitte l’a bien compris. Ils nous testent actuellement sur six mois. A nous de répondre à leurs attentes !»
Des ambitions internationales
Pour les entreprises, le prix des abonnements varie entre 299 EUR et 1.799 EUR. Aujourd’hui, Beelance génère un peu plus de 25.000 EUR par mois. Le seuil de rentabilité a été fixé à 50.000 EUR. «A raison de 30 à 40 inscriptions -gratuites- par jour, on a bon espoir. Les clients suivront d’autant plus rapidement que notre base de données de freelances s’enrichit.»
La Belgique aujourd’hui, le Luxembourg au cours du printemps. Puis la Suisse. Et la France. «Déjà, sans promotion aucune, nous travaillons bien avec le Luxembourg. L’ambition n’est pas d’aller trop vite, mais de ne pas manquer la formidable opportunité qui se présente : l’évolution des mentalités en termes d’employabilité.»
Seules quelques plateformes comme WeLoveDevs ou Freelance Informatique ont opté pour la même stratégie, les autres s’octroyant des commissions pouvant monter jusqu’à 15 ou 20 %. «Le modèle sans commission est un business model plus risqué, mais je crois que le futur appartient au SaaS. Pour certains cabinets, cela suppose une remise en question. Sans valeur ajoutée, pas d’avenir !», conclut Laurent-Philippe Ham.
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