Aujourd’hui, la 5G. Demain, toujours avec Huawei, une stratégie en smart city. Monaco entend aller de l’avant avec le même partenaire technologique.

«Monaco devient aujourd’hui le premier pays entièrement couvert en 5G. Pour la Principauté, c’est la garantie d’être aux avant-postes de l’évolution technologique», s’est félicité le président de Monaco Telecom, Etienne Franzi.

Si d’autres états, à l’instar de la Corée du Sud, du Royaume-Uni ou de l’Espagne ont déjà inauguré leurs réseaux 5G ces derniers mois, seules une poignée de villes dans ces pays sont pour l’instant couvertes. On s’en doute, les déploiements nécessitent du temps et des investissements financiers élevés.

Aujourd’hui, 23 antennes

Au total, Monaco Telecom a installé 23 antennes 5G pour couvrir l’intégralité des 2,6 km² du territoire monégasque. Soit près de deux fois moins que le nombre d’antennes 4G aujourd’hui installées sur le Rocher. De nouvelles antennes arriveront encore dans les prochains mois pour répondre aux besoins et aux évolutions du réseau.

Il s’agit d’une belle vitrine pour Huawei. Menacé, le chinois peut exhiber sur le Rocher son savoir-faire et ancrer un peu plus son assise en Europe. En cela, c’est une victoire. «Nous avons signé une cinquantaine de contrats dans le monde, dont 28 avec des Européens», confie Weiliang Shi, General Manager, Huawei France.

Monaco, smart city d’ici la fin de l’année

Avec Monaco Telecom, Huawei ne fait que renforcer sa relation. Un premier contrat -signé en 2012- a permis le lancement du premier service au monde 1Gpbs fixe en 2016 et mobile en 2017. Six ans plus tard, un nouvel accord était signé pour faire de la Principauté le premier pays entièrement couvert en 5G. Aujourd’hui, l’opérateur monégasque compte sur son partenaire pour s’engager dans un plan de smart city. Et développer des solutions  technologiques et marketing sur l’IoT, le big data et le cloud.

Monaco Telecom pourra notamment s’appuyer sur les réseaux NB-IoT et 5G de Huawei déployés dans la Principauté et sur la plateforme Cloud de test basée à Dusseldorf en Allemagne, la prochaine étape étant de déployer une plateforme dédiée en Principauté. Tout devrait aller très vite. Le prince Albert devrait tester les premiers services dès cet automne, là où d’autres villes sont encore en quête d’une solution fiable.