Nos comportements d’achats ont déjà changé !
Plus d’achats en ligne, moins en magasin. La pandémie est passée par là. Pour Blue Yonder, de nouvelles stratégies doivent être mises en place.
Nos achats disent beaucoup. En Europe, 64 % des acheteurs qui dépensent davantage en ligne affirment qu’ils continueront à le faire une fois la crise passée. Et 27 % ont déclaré qu’ils se rendraient moins souvent dans les commerces de proximité qu’auparavant…
Si les dépenses alimentaires ont progressé pour 52 % des répondants, les dépenses non-alimentaires sont en retrait. Plus des trois quarts (78 %) des plus de 55 ans ont réduit leurs dépenses, contre un peu plus de la moitié (51 %) des 18-34 ans. Après la crise, les consommateurs auront tendance à moins fréquenter les magasins qu’avant : -33 % pour les magasins non alimentaires.
«Il est clair que la pandémie COVID-19 va changer les comportements d’achat en ligne et en magasin, souligne Wayne Snyder, Vice-President, Strategy Retail EMEA, Blue Yonder. D’une part, de nombreux distributeurs vont devoir intensifier leurs opérations d’exécution en ligne pour répondre à la demande et aux attentes croissantes des clients. D’autre part, ils devront examiner attentivement l’évolution du rôle de leurs de magasins en termes de soutien de leurs activités en ligne et hors ligne.»
Garantir le bon assortiment
La disponibilité des produits est l’un des principaux défis auxquels les distributeurs ont dû faire face pendant la pandémie. En Europe, plus d’un tiers (38 %) des acheteurs ont déclaré que leurs articles et marques préférés étaient plus souvent en rupture de stock. C’était très net chez les distributeurs alimentaires.
Dans les magasins alimentaires, avant la crise COVID-19, seuls 48 % des acheteurs ont cité la disponibilité des stocks comme étant important. Et cela après le prix (72 %) et la gamme de produits (54 %). Cependant, la disponibilité des stocks est maintenant la plus importante (58 %), devant le prix (56 %) et la gamme de produits (39 %).
Auparavant, le prix (75 %) était le critère le plus important suivi de la gamme de produits (55 %) et la disponibilité de stocks (45 %). Désormais, le prix reste devant avec une avance amoindrie (65 %) devant.
L’expérience d’achats a changé depuis le début du confinement
Les habitudes d’achat changent. Nous assistons à une résurgence de l’habitude de faire de grandes courses une fois par semaine. Il est clair que les consommateurs sont prêts à faire des compromis sur le produit et le prix,. A condition, toutefois, que les articles dont ils ont besoin soient en stock.
«Les distributeurs doivent suivre l’impact de ce changement de comportement et ajuster les assortiments de produits. Par exemple, si les consommateurs recherchent plus de sécurité en achetant un plus grand nombre de denrées non périssables, en raison de restrictions liés au confinement ou à des problèmes d’approvisionnement, les distributeurs pourraient envisager de réduire le nombre d’articles frais proposés.»
Impact à plus long terme sur les habitudes d’achats non-alimentaires
Les postes de dépense ont aussi changé : moins de vêtements (68 %), moins aussi pour santé (36 %), le bricolage (61 %) et les produits électroniques (60 %).
«La préoccupation constante des distributeurs est le risque que les acheteurs dépensent moins ou ne viennent plus en magasin aussi souvent, conclut Wayne Snyde. Pour être un facteur de succès, les chaînes d’approvisionnement des commerçants doivent être conçues de manière à fournir aux consommateurs les produits qu’ils souhaitent, en ligne ou en magasin, aussi efficacement que possible. Pour ce faire, ils devront impérativement améliorer leurs capacités de prévision et avoir une plus grande visibilité de leurs supply chains. L’AI (Artificial intelligence) et le ML (Machine Learning) peuvent jouer un rôle important en aidant les distributeurs à mieux anticiper la demande, ainsi qu’à identifier et à résoudre les problèmes à un niveau plus détaillé.»
Cet article parle de "Artificial Intelligence"
Artificial Intelligence, Deep Learning, Machine Learning