Oracle ouvre son Cloud eXperience Center, lieu d’inspiration
Expérimenter les technologies de demain, simplement. telle est l’ambition du Cloud eXperience Center, qui vient d’ouvrir ses portes au siège d’Oracle à Vilvoorde.
Inauguration du Oracle Cloud eXperience Center, en présence d’Alexander De Croo, ministre de l’Agenda numérique, et d’autres invités. L’ambition ? Y expérimenter une série de technologies innovantes et mieux comprendre l’impact de la transformation numérique sur les entreprises.
«Tout le monde parle des nouvelles technologies, mais il n’est pas toujours facile d’en saisir l’impact, même si elles existent depuis plusieurs années, explique Jan Ronsse, Managing Director, Oracle Belgique & Luxembourg. Elles font l’objet de nombreuses discussions aujourd’hui car des ordinateurs intelligents sont devenus indispensables pour traiter toutes les données dont nous disposons. Les avantages de l’intelligence artificielle viennent immédiatement à l’esprit à ce sujet. Les cryptomonnaies -une application de la blockchain- en sont un autre exemple. Oracle illustre le potentiel des technologies en montrant aux visiteurs comment elles peuvent être appliquées, puis utilisées par les entreprises à leur avantage. Je suis impatient d’accueillir de nouvelles technologies dans notre Cloud eXperience Center.»
Le Cloud eXperience Center est un lieu innovant, où des experts visionnaires des affaires et de la technologie inspirent les autres et où des technologies cloud prometteuses et émergentes sont présentées de façon pratique. Blockchain, chatbots, apprentissage automatique (machine learning) et intelligence artificielle n’en sont que quelques illustrations.
Repenser l’analytique… au Cloud eXperience Center
S’inspirer, comprendre, expérimenter… Tout sera possible au Cloud eXperience Center. Comprendre, par exemple, comment Oracle applique les technologies émergentes pour faire progresser la vision du cloud. Comme l’explique Thomas Kurian, Président du développement produit chez Oracle, l’essor des chatbots et des nouvelles interfaces humaines va modifier sensiblement notre façon de réaliser des affaires. Et d’illustrer son propos en expliquant comment une équipe sportive pourrait mettre en place un chatbot permettant aux clients d’utiliser Facebook Messenger pour consulter la disponibilité des places au stade, parcourir les différentes options et acheter des tickets. Avec des algorithmes d’intelligence artificielle s’exécutant en arrière-plan, le bot peut décider de l’offre la plus susceptible d’apporter des recettes supplémentaires, par exemple une livraison de repas au siège du client.
Intégrée à Oracle Mobile Cloud Enterprise, la nouvelle fonction de création de bots d’Oracle permet aux entreprises de créer ce nouveau type d’expérience client interactive à l’aide d’outils de type glisser-déplacer. Les développeurs définissent la façon dont la conversation se déroule, le type de questions que les clients peuvent poser et les canaux de messagerie, par exemple Messenger, Slack, des assistants vocaux ou autres, que les clients peuvent utiliser. Les fonctions de traitement automatique du langage naturel intégrées à la plateforme comprennent et assimilent les nuances et le contexte des conversations. Par ailleurs, les développeurs peuvent utiliser des API pour intégrer le bot aux systèmes back-end, afin d’extraire des données comme les plannings d’équipe ou la disponibilité des places.
Les chatbots ne sont qu’une des formes de ce que Thomas Kurian appelle les nouvelles interfaces humaines, des solutions qu’Oracle continuera de développer et de proposer. «Notre optique est de rendre l’interface humaine des applications indétectable pour les humains, déclare-t-il. Il ne s’agira plus simplement d’écrans Web et mobiles; vous pourrez parler à l’application. Vous pourrez interagir avec elle via la messagerie. Vous pourrez prendre des photos et nous pourrons identifier les images, les comparer à d’autres choses et automatiser les transactions.»
Une des démonstrations prend pour exemple une société qui souhaite surveiller Facebook, Twitter et Instagram afin de mieux comprendre son marché et ses clients potentiels. Or, pour obtenir une vue d’ensemble, il ne suffit pas de déterminer à quelle fréquence le nom d’un produit est mentionné. Un fabricant de chaussures souhaitera quant à lui savoir à quelle fréquence une image de son produit ou du produit d’un concurrent apparaît, et même dans quel contexte, par exemple si le produit a été porté par un athlète professionnel ou par un enfant dans la cour de récréation.
«Notre vision de l’analytique est très simple : permettre à quiconque, partout dans le monde, et pas seulement aux professionnels de l’analyse, d’analyser tout type de données provenant de toute source de données, explique Thomas Kurian. Il ne s’agit pas seulement de chiffres, mais d’images, d’audio, de vidéos, de données textuelles et de données de capteurs.»
La solution Oracle Analytics Cloud aide les entreprise à gérer cette variété de données dans le cloud, à traiter, à synthétiser et à visualiser les informations exploitables qui en découlent. En outre, au lieu d’attendre patiemment qu’un analyste définisse les questions à poser, l’apprentissage automatique intégré au système pourra émettre des recommandations. Par exemple, il pourra identifier le trafic d’un bot et demander si vous souhaitez inclure ou exclure ces données des résultats ou il pourra détecter des indicateurs clés de performance et vous demander si le système doit les surveiller. Une analyste pourra alors accepter ces recommandations ou demander de configurer ses propres KPI.
Pour autant, les graphiques ne seront pas le seul moyen de comprendre l’évolution d’un KPI. «Le système suivra les KPI pour vous. Il vous enverra un message sur votre plateforme de messagerie préférée via un bot pour vous indiquer que les données ont été modifiées et que cela a un impact sur l’indicateur clé de performance, précise Thomas Kurian. Il peut également laisser un message sur votre répondeur pour vous expliquer pourquoi les données ont changé. Nous parlons donc de nouvelles façons de visualiser les données et de collaborer avec les autres personnes qui utilisent ces données…»