Oracle Cloud Platform : présence disponible dans 29 régions
Doublement de la présence d’Oracle Cloud Platform au cours des vingt-quatre dernier mois. Et ce n’est pas fini. Oracle met le paquet. AWS n’a qu’à bien se tenir…
Oracle n’est toujours pas considéré comme un des leaders du cloud public IaaS. Mais cela ne saurait tarder. L’entreprise espère devenir un rival plus sérieux en combinant ses services d’infrastructure – xés sur des services de base de données- avec une suite de développement d’applications et de logiciels. Lors de son événement Cloud World, les dirigeants de l’entreprise ont dévoilé leur stratégie pour rivaliser avec des concurrents comme Amazon Web Services, Microsoft Azure et Salesforce.com.
Le cloud IaaS d’Oracle propose trois types d’instances : des serveurs Linux et Windows physiques, c’est à dire non virtuels, qui permettent d’isoler les charges de travail des clients; des serveurs virtuels, sur lesquels les clients partagent des ressources d’infrastructure avec d’autres clients et des serveurs bare-metal exécutant des conteneurs Docker. «Aucun autre acteur du cloud public n’offre cette capacité», estime Thomas Kurian, President of Product Development, Oracle. Selon lui, les serveurs physiques de l’entreprise permettent d’isoler à 100 % les charges de travail.
Par ailleurs, sur ce marché, les offres de computing sont très différentes. On trouve aussi bien des machines bon marché (à 0,10 dollar HT de l’heure) que des machines intégrant entre 32 et 44 processeurs Intel, 1 To de DRAM, assorties d’offres de stockage en local allant de 29 à 60 To et pouvant offrir jusqu’à 1 million d’I/O par seconde (IOPS). Thomas Kurian prétend que le cloud d’Oracle revient 20 % moins cher que celui d’AWS, pour 7 à 10 fois plus de performance.
Poursuivant son engagement aux côtés de ses clients cloud avec des investissements importants aussi bien dans l’infrastructure que dans l’ingénierie, Oracle annonce la mise en ligne de trois nouvelles régions au cours des six prochains mois. L’expansion régionale du cloud Oracle couvrira ainsi Reston (Virginie), Londres (Royaume-Uni) et la Turquie. Ces nouvelles régions devraient être en ligne mi-2017. Avec cette expansion, Oracle aura doublé la présence régionale de sa plateforme cloud au cours des 24 derniers mois, avec 29 régions disponibles à travers le monde. D’autres régions ouvriront ensuite d’ici mi-2018 en Asie-Pacifique, Amérique du Nord et au Moyen-Orient.
Les entreprises de 195 pays exécutent aujourd’hui leurs applications les plus exigeantes sur Oracle Cloud Platform. Chacune des nouvelles régions annoncées par Oracle comportera au moins trois sites à haute bande passante et faible latence -Oracle parle d’AD (Availability Domains). Ces AD doivent être distants les uns des autres de plusieurs kilomètres et fonctionner de façon totalement tolérante aux pannes. Cette approche unique et différenciée fournit le plus haut niveau de protection contre les pannes et de disponibilité pour les applications cloud les plus exigeantes des clients d’Oracle. Les AD sont étroitement intégrés dans Oracle Cloud Platform, ce qui facilite leur utilisation et supprime toute décision complexe en matière d’architecture pour atteindre la disponibilité voulue.