Oui au télétravail et… oui au retour au bureau !
A l’aube du déconfinement, le télétravail motive tout autant que le retour au bureau. L’idéal serait un juste équilibre des deux, observe la start-up eBloom.
«Si le télétravail est devenu la nouvelle norme ces dernières semaines, résistera-t-il au désir de retrouver les collègues au bureau», questionne Jasper Vandekerckhove, co-founder de eBloom, aux côtés de Margot Wuillaume et Marco Amory. A l’issue d’une étude menée du 22 avril au 1er mai 2020 auprès de 1021 travailleurs âgés de 18 à 65 ans, la start-up belge spécialisée dans l’épanouissement au travail s’est intéressée au moment où les mesures exceptionnelles liées au confinement seront levées. En effet, que se passera-t-il, lorsque des millions de travailleurs retourneront au bureau ?
«Nous parlons en ce moment d’un retour à la ‘normale’, mais nos expériences ont radicalement changé ainsi que notre perception du travail et du lieu à partir duquel nous pouvons mener nos différentes tâches, constate Jasper Vandekerckhove. Depuis près d’une décennie, l’avenir du travail est présenté comme un avenir presque entièrement vécu à distance ou de façon virtuelle. Pourtant, la majorité d’entre nous reste attachée au fait de ‘aller au bureau’. L’idée de se rassembler dans un lieu commun pour travailler ensemble persiste. C’est un signe qui ne trompe pas.»
A la maison ? Au bureau ? Mon coeur est partagé !
94 % des travailleurs ayant découvert le télétravail durant les conditions de confinement sont prêts à l’intégrer dans leur vie professionnelle, nous apprend l’étude. 10 % d’entre eux seraient même d’accord pour travailler de chez eux à temps plein.
D’emblée, sur base de ces premiers indices, on pourrait songer à la fin programmée ou quasi du travail au bureau. Or, à en croire les chiffres, il n’en est rien. Et c’est là tout l’intérêt de cette étude. A peine 13 % des travailleurs se sentent plus impliqués dans leur travail lorsqu’ils exercent leur activité depuis la maison. Et 66 % des participants d’estimer que les relations entre collègues sont meilleures au bureau.
Il ne s’agit donc pas de privilégier un mode de travail plus qu’un autre. Ce serait illusoire. D’ailleurs, pour 62% des travailleurs, le lieu de travail n’influe pas sur le degré de loyauté envers l’organisation. Étonnamment, encore, l’âge, le sexe, la fonction et la taille de l’organisation n’ont que très peu d’effets sur les préférences.
Favoriser les différentes manières de travailler
«Demain, quand cette pandémie sera derrière nous, nous nous souviendrons qu’elle a été en particulier le point de départ de l’évolution de notre façon de travailler. Egalement du lieu à partir duquel nous le faisons», poursuit Jasper Vandekerckhove.
Pour eBloom, investie dans l’alliance entre l’humain et le digital, l’objectif de nos organisations est désormais de favoriser les différentes manières de travailler, tout en répondant aux besoins et préoccupations spécifiques de chacun.
Dans cet esprit, afin d’accompagner les entreprises durant cette période de déconfinement, eBloom propose son outil de pilotage qui évalue en continu le ressenti des collaborateurs. La solution -gratuite pendant 30 jours dès sa première utilisation- permet aux employeurs d’entrer plus sereinement dans cette nouvelle période.
Plus de détails sur : www.ebloom.be
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